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Lamamra interpelle les partenaires du Mali à apporter leur aide pour lever les obstacles entravant l’Accord de paix
Publié le lundi 16 mai 2016  |  APS
Réunion
© AFP par Farouk Batiche
Réunion d’urgence des pays membres de la médiation
Bamako, le 19 janvier 2016 l`Algérie a tenu Réunion d’urgence des pays membres de la médiation sur la crise malienne.




Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a interpellé tous les partenaires du Mali à apporter à ce pays toute l'aide à même de lever les obstacles pouvant entraver la mise en œuvre de l'Accord de paix et de réconciliation dans ce pays.

"Tous les partenaires du Mali sont, aujourd'hui, fortement interpellés pour apporter à ce pays, dans les meilleurs délais, toute l'aide et toute l'assistance, particulièrement dans les domaines financier et de la lutte contre le terrorisme et le narcotrafic, dont il a un besoin urgent et vital", a indiqué M. Lamamra dans un entretien accordé à l'APS, à l'occasion du premier anniversaire de la signature de cet Accord.

Ces partenaires sont interpellés en raison "des difficultés sérieuses dont le risque est grand de les voir hypothéquer ou, à tout le moins, continuer à retarder l'aboutissement du processus de paix et de réconciliation nationale" au Mali, a déclaré le ministre, estimant que "le processus de mise en œuvre de l'Accord est confronté à des difficultés qui freinent le rythme de son avancement et amoindrissent ses résultats".

"Parmi celles-ci, on peut citer l'indisponibilité de tout le financement nécessaire à la réalisation des projets et programmes prévus à l'annexe 3 de l'Accord, la persistance de l'insécurité ambiante qui freine la relance des actions de développement, en particulier, au Nord du Mali", a-t-il expliqué.

Il a également cité "les menaces liées à la persistance du terrorisme et du narcotrafic, la complexité des procédures de décaissement du financement déjà acquis et, d'une manière générale, certaines lenteurs dans le processus décisionnel pour la concrétisation des mesures stipulées dans l'Accord".

Toutefois, pour le chef de la diplomatie algérienne, "la grande conviction, qui a fini par gagner toutes les parties maliennes que l'Accord et son application, en toute bonne foi et avec sincérité, constituent la voie idéale pour la construction de la paix et la réalisation du développement économique au Mali, a significativement contribué à lever les obstacles rencontrés et stimulé la volonté de tous d'aller de l'avant dans cette entreprise salutaire".

"S'il y a tout à fait lieu, et à juste titre, de se réjouir des résultats positifs rendus possibles grâce au Processus d'Alger, le chemin parcouru autant que celui encore plus long qui reste à parcourir sont loin d'être un long fleuve tranquille, tant s'en faut", a encore relevé M. Lamamra.
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