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Reconstruction des régions de Ménaka et de Taoudéni : Très couteux pour le contribuable malien : Plus de 803 millions de FCFA pour Ménaka et plus d’un milliard 493 millions de FCFA pour Taoudéni
Publié le lundi 16 mai 2016  |  L’Humanité
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© aBamako.com par mouhamar
Visite de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Kidal
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine s`est rendue ce vendredi à Kidal, pour s`enquérir de conditions de vie des populations.




Depuis la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, la mobilisation les énergies et des ressources financières ne faiblit pas. En plus du processus de démobilisation, démantèlement et de réinsertion (DDR) qui va coûter plusieurs milliards de nos francs, du programme d’aide humanitaire d’urgence pour les régions nord du Mali se chiffrant à plus de quatre milliards de FCFA, le gouvernement de la République du Mali vient de signer une convention avec l’Agetier et l’Agetip pour la réalisation des travaux de réhabilitation, de construction des gouvernorats de Ménaka et Taoudéni, ainsi que de bâtiments pour le personnel et l’équipement des bureaux et des bâtisses.
Pour mettre tout ça en pratique, le gouvernement du Mali, à travers le ministre de la reconstruction des régions du nord, a signé une convention avec l’Agetier et l’Agetip qui sont chargées de la mise en œuvre.

Pour la région de Ménaka, plus de 803 millions de FCFA sont prévus. En ce qui concerne la région de Taoudéni, l’Etat va débrousser plus d’un milliard 493 millions de FCFA. Mais le hic est que certains observateurs s’inquiètent. Pour eux, les coûts sont énormes pour le budget national. En plus, ils soutiennent que ce n’est pas la première fois que des grands chantiers soient ouverts dans certaines parties des régions du nord du Mali sans qu’ils soient suivis d’effets concrets. On se rappelle, des grands travaux (construction d’infrastructures routières, d’écoles, de centres de santé, de centres pour les jeunes, de marches d’art etc…) avaient été lancés à grande pompe mais interrompus par différentes attaques touarègues. Comme si ce sont des populations qui ne souhaitent pas le développement de leurs régions. Les autorités doivent être vigilantes afin d’éviter une répétition de l’histoire. Il ne faut pas que la manne financière mise à la disposition des rebelles et apatrides soit de l’argent jeté par la fenêtre.
Moussa Mamadou Bagayoko
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