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Moussa Mara, Président du parti Yèlèma : Tous les moyens sont bons pour l’abattre
Publié le lundi 16 mai 2016  |  Le Pays
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




Au regard de sa façon de faire autrement la politique à travers cette démarche de proximité, et aussi ses ambitions d’être maire du District de Bamako ou même candidat à la Présidentielle de 2018, le Président du Parti Yèlèma est devenu la cible à abattre de presque tous les chefs de partis politiques du Mali.

Le Président du Parti Yèlèma (Le Changement), le peuple malien le connait avec sa façon de faire autrement la politique. Depuis les années 2007, c’est ce qui lui a d’ailleurs valu cette célébrité politique en commune IV et qui lui conduira au poste de maire de la mairie de la CIV. Ouvert, proche du bas peuple, contre la corruption, l’injustice etc. ces quelques qualités requinqueront sont parcours politique et IBK met dans les placards le passé en lui confiant le département de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville. Cela aussi compte tenu de ses arguments convaincants pour rendre Bamako propre et les actes politiques qu’il faut pour que la capitale puisse supporter la démographie en ascension fulgurante. Il en a organisé plusieurs rencontres dans ce sens et son projet ACI 2000, organisé à l’hôtel Radisson, a eu l’adhésion de pas mal de partenaires. Il voulait faire de cette partie de Bamako la vitrine de la capitale.



Depuis cet instant, il n’avait cessé de gagner la confiance du chef de l’Etat, qui après avoir été contraint de laisser partir Oumar Tatam Ly, portera son dévolu sur le jeune expert-comptable qui devient le plus jeune premier ministre de l’Histoire du Mali.

Depuis ce moment, la guerre s’ouvre. Le parti au pouvoir, les alliés et l’opposition, chacun de son côté tire la ficelle dans l’unique sens de le nuire politiquement. Ses passages à l’assemblée nationale en témoignent. Lors de la déclaration de la politique générale du gouvernement, il est sabré par l’opposition et son retour de Kidal la situation s’embrase. On l’accuse avoir livré Kidal aux groupes irrédentistes et aussi être responsable de l’assassinat de nos hauts cadres.

Il assume, malgré tout, sa responsabilité et fait ses adieux à la primature. Une autre vie commence, celle d’une politique de proximité autour des sujets d’intérêts national. Mara est partout ici au Mali dans la sous région et à l’international. Cette nouvelle vision est aussi interprétée autrement. Mara est accusé de populiste. Et par-delà l’on fait circuler des informations de ses relations avec les chefs d’Etat de la Sous-région, dont certains refuseraient de le recevoir ou d’autres après entretiens s’empressent d’informer IBK.

Il y a deux jours un autre front s’ouvre. Le président du parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) s’attaque à Mara. Par rapport à ses tournées politiques, ses ambitions politiques (mairie du District et la présidentielle 2018), Poulo considère ses déclarations, présidentielle, comme une fuite en avant. Pour lui, Mara devrait attendre d’abord la conclusion de sa visite à Kidal par la commission mise en place à l’AN pour la circonstance. Du côté de l’accusé, Moussa Mara, joint au téléphone il préfère le silence car pour lui il n y a pas lieu de s’aventurer dans des ‘’polémiques inutiles’’.

Boubacar Yalkoué
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