Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Un malien perd la vie en Mauritanie : Bavure policière ?
Publié le mercredi 18 mai 2016  |  L’Informateur




Jets de gaz lacrymogènes du côté de la police, jets de pierres du côté des ressortissants maliens devant l’ambassade du Mali à Nouakchott… La situation était électrique la matinée sur l’avenue Moktar Ould Daddah longeant la chancellerie malienne.

En effet, face à la furie de plusieurs centaines de maliens qui tenaient à exprimer leur mécontentement suite au décès d’un des leurs, mort dans des situations encore confuses, la police de Tevragh Zeina a déployé d’énormes moyens : près de cent policiers et une dizaine de voitures ! Les échanges des deux côtés sont restés rudes plusieurs heures durant provoquant d’énormes dommages notamment auprès de voitures de particuliers qui ont vu leur para brises brisée. Une fois n’est pas coutume des manifestants étrangers sur le sol mauritanien ont résisté aux charges des fores de l’ordre pour occuper leur ambassade ! Et le personnel de l’ambassade, sorti pour apaiser les ardeurs n’y put rien, les manifestants ont continué à résister.
A l’issue de la confortation consacrée par l’évacuation des lieux, le bilan était lourd avec des blessés dont certains cas, assez graves des deux côtés. Une vingtaine de manifestants ont été mis aux arrêts considérés comme les meneurs. En fait, tout a commencé vers les coups de 8 heures de la journée dans une maison en chantier au Port de Nouakchott, selon des versions des deux protagonistes : pour la police, le malien en question, se trouvait sur le balcon du chantier, il se serait jeté dans le vide quand il a vu la police venir contrôler ses papiers de séjour. Et il n’aurait pas survécu au choc. Pour les Maliens au contraire, la réalité est autre : leur concitoyen a certes sauté du balcon mais il avait été cueilli vivant et en bonne santé. Par la suite, la police lui aurait administré un traitement particulier.  Et c’est entre les mains de la police qu’il aurait perdu la vie.
Depuis cet événement, l’avenue Moctar Ould Daddah est entièrement occupée par les forces de police.
La Rédaction
Commentaires