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Tombouctou et l’AN I de l’accord : peu d’actes concrets réalisés
Publié le mercredi 18 mai 2016  |  Le Reporter
Cérémonie
© aBamako.com par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix au Mali.
Bamako, le 20 juin 2015 au CICB. La rébellion à dominante touareg du nord du Mali a signé à Bamako l’accord de paix entériné le 15 mai par le camp gouvernemental et la médiation internationale.




Ce premier anniversaire de la signature de l’accord pour la paix est mitigé. Les populations et les acteurs qui avaient fondé l’espoir de revoir le pays sur ses pieds, sont restés sur leur faim. Dans la région de Tombouctou, la mise en œuvre de l’accord va au rythme du canard. En ce qui concerne les engagements de part et d’autres entre le gouvernement et les groupes armés, ils sont purement théoriques.
1-L’installation du MOC (Mécanisme opérationnel de la coordination) est faite, mais il n’a jamais été opérationnel.
2-Les patrouilles mixtes tant attendues tardent à voir le jour.
3-Le cantonnement tout comme le DDR est dans l’impasse, pas d’agenda d’exécution ni de communication sur la question.
4-Les sites de cantonnement connaissent un retard dans leur aménagement.
5 les combattants ne sont pas identifiés. Pendant ce temps, les populations subissent des actes de pillages, des menaces et des braquages dans toute la région.
6-La question des réfugiés reste préoccupante.
7-Enfin, où en sommes-nous sur la question des Autorités intérimaires?

On s’accuse mutuellement d’être l’obstacle de la mise en œuvre. Les groupes armés accusent le gouvernement, le gouvernement subit la pression de la communauté internationale et les populations, elles, accusent tous les acteurs (Cma, Gouvernement et Minusma). La société civile persiste dans son sommeil et l’armée reste les mains liées. C’est compte tenu de tous ces facteurs que le mois dernier, la Cma a menacé de reprendre ses opérations de revendications par d’autres moyens non pacifiques, si rien n’était fait d’ici le 20 juin.
Quelques actes posés sans suite
La prestation de serment du gouverneur de Taoudéni, les nombreuses rencontres intercommunautaires et intracommunautaires : Gossi, Agouni, Tombouctou, Gourma Rharous, Boujbeyha, Gargando et récemment Léré. À Gargando, la rencontre couplée à l’intronisation du chef des KEL-NTASAR a permis de hisser haut le drapeau national absent depuis cinq ans. Des actions politiques sont loin de répondre aux attentes des populations meurtries dans leur âme et dans leur chair. Ensemble réfléchissons pour une issue favorable.
TANDINA

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