Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Futur attelage gouvernemental: Oumar Mariko veut sa part du gâteau
Publié le jeudi 19 mai 2016  |  Le Prétoire
Accusations
© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration
Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko.




Dans une entrevue accordée à nos confrères de Jeune Afrique, le chef de l’extrême gauche malien, le bouillant Oumar Mariko, non moins Président du Sadi a dévoilé ses ambitions pour le futur gouvernement. Dans son style propre à lui, il laisse entendre qu’il ne cracherait pas sur un portefeuille ministériel avant d’avouer qu’il serait candidat à la présidentielle en 2018.

Dans son entretien, il estime que ni Alpha Oumar Konaré ni ATT ne lui avaient proposé de portefeuille ministériel. Cependant, il soutient que le Président IBK qu’il dit soutenir, lui aurait fait de belles promesses en échange de son adhésion à la majorité présidentielle. Mariko soutient que les partisans du RPM, après l’élection d’IBK, n’ont eu d’autres priorités que de se partager les postes. Nos confrères de Jeune Afrique se demandent si le Président « critique » du Sadi a les compétences et le profil pour siéger au sein d’un gouvernement, au cas où on le lui proposerait. Cela laisse croire que si on ne lui en a jamais proposé c’est certainement pour des raisons de compétence ou d’immobilisme.
Le plus pro-putschiste des Maliens en 2012 a confié à nos confrères qu’il se voit comme une alternative. Et que 2018 pourrait être son heure.

Ce cri de cœur de Mariko pourrait justifier son ambigüité et ses prises de positions parfois aux antipodes de la volonté de la majorité présidentielle qu’il dit soutenir. Il veut, lui aussi, sa part de gâteau. Car si l’on regarde de très près la scène politique et la configuration du pouvoir en place, l’on se rend compte très facilement que l’ensemble des soutiens du candidat IBK ont été récompensé à la hauteur de leur apport en 2013. C’est normal qu’il soit frustré et aigri contre les barons du RPM qui gardent tout pour eux seuls. Alors c’est de bonne guerre que « l’éternel opposant » demande sa part du butin. Même s’il n’est pas évident qu’il quitte son fauteuil de député pour devenir ministre de la République, il pourrait y placer un cadre de son parti.

D’aucuns penseraient au Pr. Rokia Sanogo, sinon les cadres de ce parti se comptent sur le bout des doigts. Si, sous ATT, son parti a siégé au gouvernement au nom d’une « prétendue gestion consensuelle », malgré la virulence de l’homme, il n’y a aucun doute que lui et ses partisans aspirent à participer à la gestion d’un pouvoir qu’il défend, pourtant, du bout des lèvres et n’hésite point à jeter aux orties quand l’occasion se présente. Peut être en lui donnant sa part du gâteau, qu’est devenu le Mali sous IBK, il sera plus tendre et moins critique. Qui sait ? Dieu veille.

Harber MAIGA
Commentaires