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Autorités Intérimaires : L’opposition dans la rue, contre la loi
Publié le vendredi 20 mai 2016  |  Officiel
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




Même déboutée de ses prétentions par la Cour Constitutionnelle, les partis politiques de l’opposition persistent dans leur rejet de la loi instituant les autorités intérimaires. La dénonciation de cette loi figure parmi les motifs de la manif que l’opposition projette d’organiser dans trois jours, le 21 mai 2016.
Le 21 mai prochain, dans trois jours plus exactement, est prévue la marche des partis politiques de l’opposition. Une manifestation à l’occasion de laquelle l’opposition entend critiquer la gouvernance IBK et dénoncer (à nouveau) l’adoption de la loi sur les autorités intérimaires.
Le 31 mars dernier, à une majorité écrasante, les élus de la nation donnaient leur quitus à l’installation des autorités intérimaires, conformément aux termes de l’Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali.
Lors d’une rencontre avec les médias, l’opposition a rejeté une loi «anticonstitutionnelle » qui vient, selon elle, livrer l’administration et les populations aux groupes armés, en tout cas dans les localités où ces autorités intérimaires devraient s’installer et occuper la place des délégations spéciales. C’est avec la même conviction qu’elle (l’opposition) a introduit un requête auprès de la Cour Constitutionnelle, afin qu’elle déclare la loi du 31 mars contraire à la norme fondamentale.
Là également, les espoirs n’ont pas été comblé. En effet, il y a quelques jours, à travers l’arrêt N° 2016-05/CC du 05 mai 2016, les neufs sages ont rendu sa décision. La Cour a simplement rejeté les prétentions de l’opposition estimant que la loi querellée ne viole en rien la constitution.
Dans une déclaration, Modi N’Diaye, le président du Groupe parlementaire de l’opposition, VRD (Vigilance Républicaine et Démocratique) a indiqué que «l’opposition prend acte de la décision rendue par la Cour Constitutionnelle». On comprend donc que c’est sur fond de frustration et d’une très grande déception, que l’opposition s’apprête à battre le pavé, le 21 mai prochain.
Moussa Koné
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