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La coordinatrice de la commission d’organisation du pèlerinage de la filière privée, Mme Cissé Fatimata Kouyaté : “Compte tenu de la situation du pays, nous avons fixé le coût du Hadj à 2 750 000 Fcfa, soit une baisse de 50 000 Fcfa”
Publié le samedi 21 mai 2016  |  Aujourd`hui
Conférence
© aBamako.com par momo
Conférence de presse du collectif des victimes de la bousculade de Mina
Bamako, le 16 février 2016 le collectif des victimes de la bousculade de Mina a animé une conférence de presse a la maison du Hadj




“Nous sommes condamnés à collaborer avec le département des Affaires Religieuses et du Culte” Cette année, le coût pour le pèlerinage au niveau de la filière privée est de 2 750 000 Fcfa contre 2 800 000 Fcfa en 2015. Sur les 203 agences qui ont déposé leur dossier, seuls dix ont été recalées parce que ne répondant pas aux critères du cahier de charges mis en application par le ministère des Affaires religieuses et du culte. C’est ce qui ressort de cet entretien que la Coordinatrice de la Commission d’organisation du pèlerinage de la filière privée, Mme Cissé Fatimata Kouyaté nous a accordé.
Aujourd’hui : Comment se déroulent les préparatifs de la campagne pour le Hadj 2016 ?
Fatimata Kouyaté : Merci beaucoup de m’avoir donné cette opportunité. Je pense que les préparatifs de la campagne pour le Hadj au niveau de la filière privée vont bon train. Nous venons de terminer l’opération concernant la mise en application du cahier de charges. A la suite de cette opération, certaines agences ont été retenues pour s’adonner à l’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam cette année. Nous sommes actuellement à la phase de la relecture du Guide du pèlerin et de la répartition du quota aux différentes agences habilitées à faire le Hadj. Nous avons lancé notre campagne le 14 mai, pour la fermer vers fin juillet. Nous avons déjà des clients traditionnels qui ont commencé à se manifester. L’inquiétude pour moi, c’est que la difficile crise de Minah de l’année dernière affecte l’engouement que nous connaissons d’habitude. Je pense qu’il faut attendre deux à trois mois pour en savoir plus. Comme l’année dernière, nous avons un quota de 7 500 pèlerins comme en 2015. Nous n’avons pas jusqu’à présent procédé à la répartition.
Après l’application du cahier de charges, combien d’agences ont été retenues pour cette campagne ?
En réalité, 203 agences de voyage avaient été sélectionnées sur la base des dépôts de différents documents. Sur ces 203, seules dix agences ont été recalées. En d’autres termes, il s’agit des agences qui n’ont pas répondu favorablement à tous les aspects du cahier de charges. Il faut que les responsables de ces agences soient compréhensibles à ce niveau.
Il y avait combien d’agences lors de la campagne de 2015 ?
Nous étions environ 180 agences de voyage lors de la campagne du Hadj 2015.Cette année, notre souhait est que certaines agences forment un regroupement. Vous savez, on ne peut pas être organisateur du Hadj tant qu’on n’a pas 100 pèlerins. Obligatoirement, les agences devraient se regrouper.
Est-ce que les dix agences recalées cette année faisaient partie de ces 180 de l’année passée ?
Je n’ai pas pris connaissance de cette information. Jusqu’à présent, l’organisation matérielle du pèlerinage est au niveau du ministère des Affaires religieuses et du culte et son démembrement, à savoir la Maison du Hadj. Un Cadre de concertation a été mis en place. Cette structure a travaillé sur le cahier de charges et l’examen de différents dossiers des agences de voyages.
Quelle appréciation faites-vous de l’application du cahier de charges ?
Je pense que c’est une décision administrative. Nous avons évoqué cet aspect lors des journées de réflexion sur le Hadj que le département des Affaires religieuses et du culte a organisées. Nous sommes pour le tri dans les organisateurs du Hadj. Mais c’est la manière qui pose un peu de problème.
Quels sont vos rapports avec le département des Affaires religieuses et du culte ?
Nous avons de très bons rapports avec le ministère des Affaires religieuses et du culte dans la mesure où nous sommes condamnés à collaborer ensemble. Ce département a la tutelle de l’organisation du pèlerinage et nous sommes organisateurs du Hadj. Qu’on le veuille ou pas, nous sommes appelés et condamnés à travailler ensemble. Quelle que soit la forme que prendra l’organisation du Hadj, le rôle du ministère des Affaires religieuses et du culte est d’une grande importance.
Avez-vous senti déjà une amélioration au niveau de cette campagne ?
Personnellement, l’amélioration que je peux consentir, c’est que certains aspects de nos doléances ont été vraiment pris en compte.
Quel est le coût du Hadj au niveau de la filière privée cette année ?
Lors de notre lancement, nous avons fixé le coût du Hadj à 2 750 000 Fcfa, toutes taxes comprises. L’année dernière, nous étions à 2 800 000 Fcfa, soit une baisse de 50 000 Fcfa. Cette réduction est une question de patriotisme. Cela, compte tenu de la situation économique de notre pays. Le pouvoir d’achat est très faible.
S’agissant du transport des pèlerins, avez-vous déjà un partenaire ?
Pour le moment nous n’avons pas fait de choix dans le cadre du partenariat concernant le transport de nos pèlerins. Mais nous avons nos partenaires traditionnels. Il s’agit de trois agences qui opèrent dans le domaine du transport : Agence Al Madina, Amsa et Amazer.
Réalisé par A.B. HAÏDARA
Source: Aujourd'hui-Mali
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