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© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Soumaila Cissé Bamako, le 24 mai 2016 Soumaila Cissé a organisé une Conférence de presse sur l’affaire des 27 milliards de L’UEMOA a la maison de la presse |
En exil forcé à Dakar (Sénégal), depuis avril 2012, l’ombre de l’ancien président Amadou Toumani Touré dit ATT plane sur le processus de paix et de la réconciliation en cours au Mali. En effet, ces derniers moments, plusieurs voix s’élèvent dans les deux camps (majorité et opposition) pour demander son retour au Mali. Parmi celle-ci on remarque celle de Soumaïla Cissé. Ces derniers temps, le président de l’Urd en a fait du retour de ATT au pays une affaire personnelle. Curieux non ?
Après son éviction du pouvoir par un coup de force perpétré par la bande à Amadou Haya Sanogo, ATT a été contraint à un exil forcé à Dakar (Sénégal). Et cela suite à la médiation de la par l’aide de la CEDEAO visant à trouver une issue pacifique à la crise institutionnelle consécutive au coup d’Etat du 22 mars 2012.
Quatre ans après, le peuple semble nostalgique de l’ami des enfants. D’où ces voix qui s’élèvent dans plusieurs sphères politiques et sur les réseaux sociaux pour réclamer son retour au bercail.
Deux grandes manifestations ont été organisées dans la journée du samedi 21 mai. Il s’agit d’une marche de l’opposition contre le régime et un grand meeting pour la paix. Et lors de ces deux manifestations politiques, l’ombre du «Soldat de la démocratie» (ATT) a plané.
A la marche de la matinée, le président de l’URD et non moins chef de file de l’opposition démocratique et politique, Soumaïla Cissé, a soutenu que la paix et la réconciliation ne seront effectives sans le retour d’ATT au Mali. Il en a fait une affaire personnelle.
Un avis que partage également le président des clubs de soutien à ATT (CS-ATT), Hamane Touré, pour qui le retour d’ATT est l’une des conditions sine qua non de la paix et la réconciliation dans notre pays. Du haut de la tribune du meeting, il a humblement demandé au président IBK de se pencher sur la situation de ATT qui, «par la force des choses», se trouve ailleurs qu’au Mali.
Selon le ministre des Sports Housseini Amion Guindo dit Poulô, les autorités ne sont pas contre le retour d’ATT au Mali. «Ce sont les membres de la CEDEAO qui ont fait partir ATT à Dakar. Ce sont eux qui doivent le faire revenir au Mali», avait-il défendu lors d’une sortie médiatique.
En définitive et sans ambigüité, l’ombre de l’ancien président ATT plane sur le processus de paix et de la réconciliation au Mali. De l’avis de beaucoup d’observateurs, la vraie réconciliation nationale commence par le retour au bercail du président ATT dont l’exil forcé est une honte pour la République et la démocratie malienne. Ce qui étonnant et curieux, c’est le fait que le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, en a fait une affaire personnelle.
Soulignons que les partisans d’ATT voulaient initier une caravane de Bamako jusqu’à Dakar (Sénégal) pour le faire revenir au Mali. Mais en patriote et leader responsable, ATT a décliné tout simplement l’offre en assurant qu’il sera de retour au bercail au moment opportun.
La Rédaction
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