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Ligue des champions d’Europe : Réal-Atlético, une confrontation entre un groupe et des individualités
Publié le vendredi 27 mai 2016  |  L’Essor




Qui du Réal Madrid ou de l’Athlético remportera la coupe aux grandes oreilles, demain à San Siro ? Depuis plusieurs semaines, la question est sur toutes les lèvres et soulève partout des débats passionnants. Le Mali ne fait pas exception à la règle, sur les lieux de travail, dans les grins et même dans les familles, les sujets sur le football esganol en général et le Réal Madrid et le FC Barcelone en particulier ne laissent personne indifférent.
Il ne fait donc guère de doute que les supporters maliens seront devant leur poste téléviseur, demain pour ce duel 100% espagnol entre les Madrilènes et les Colchoneros. Certes, le Barça de Léo Messi n’est pas concerné par cette finale, mais on peut parier que cela n’enlèvera rien à l’intérêt de nos concitoyens pour la rencontre qui intervient trois ans après la première finale entre les deux protagonistes qui avait été remportée 4-1 après prolongations par le Réal Madrid. Ce match avait été âprement disputé et le suspense est resté entier jusqu’au bout. On s’en souvient, en 2014 à Lisbonne au Portugal, alors que l’Atlético semblait se diriger vers la victoire, menant 1-0 au moment d’entrer dans les arrêts de jeu, le Réal a égalisé grâce à Sergio Ramos avant de décrocher un net succès 4-1 en prolongation. Les Merengues décrochaient ainsi leur 10è victoire en Ligue des champions, La Décima. C’est le record en Champion’s league et le Réal Madrid rêve d’une 11è courronne.
L’Atlético Madrid lui n’a jamais remporté le prestigieux trophée, la meilleure performance des Colchoneros reste la finale qu’ils disputeront pour la troisième fois cette année après les échecs de 1974 et 2014 face, respectivement au Bayern Munich et au…Réal Madrid. C’est la quatrième fois que le Réal Madrid et l’Atlético vont s’affronter sur la scène européenne. La première rencontre entre les deux clubs phares de Madrid remonte à la saison 1958-1959 en demi-finale de la coupe d’Europe des clubs champions. Le Réal avait remporté le match aller 2-1 et l’Atlético s’était imposé au retour 1-0, ce qui avait nécessité un match d’appui disputé six jours plus tard à Saragosse. Ce match d’appui sera remporté 2-0 par les Madrilènes grâce à deux réalisations d’Alfredo di Stefano et de Puskás.
55 ans plus tard, les deux équipes se sont retrouvées en finale à Lisbonne le 24 mai 2014. Diego Godin a ouvert le score pour son équipe et alors que la formation de Simeone se dirigeait vers la victoire, Sergio Ramos égalisera à la 93è minute. Les joueurs de Carlo Ancelotti allaient ensuite prendre le large en prolongation grâce à des buts de Gareth Bale (110è minute), Marcelo (118è minute) et un penalty de Cristiano Ronaldo (120è minute). Quelques mois plus tôt, le Réal avait également pris le meilleur sur l’Atlético en quarts de finale.
Après un match nul vierge à l’aller au Vicente Calderón, le Merengue Javier Hernández marquait le seul but de la confrontation à la 88è minute au Santiago Bernabéu et les visiteurs termineront la partie à dix suite à l’expulsion d’Arda Turan transféré l’année dernière du côté du Barça. Le Réal Madrid disputera à San Siro, la 27è finale européenne de son histoire : 14 en Champion’s league (10 victoires pour le moment), 4 en Coupes d’Europe des vainqueurs de Coupe (2 succès), 4 en Super coupe d’Europe (2 victoires) et 5 en Coupe intercontinentale (3 succès).
L’Atlético Madrid lui, compte à ce jour 5 titres sur la scène européenne : 1 coupe d’urope des coupes (1962), 1 coupe intercontinentale (1975), 2 Europa league (2010, 2012) et 1 Super coupe d’Europe (2010). En Espagne (Liga, coupe d’Espagne et Super coupe d’Espagne), le Réal Madrid et l’Atlético se sont affrontées 202 fois, pour 102 victoires du Réal, 51 de l’Atlético et 49 nuls. Cette année en Liga, les Colchoneros restent sur un nul 1-1 à domicile et une victoire (1-0) au Santiago Bernabéu contre la Maison Blanche.
Voilà pour les chiffres. Demain à San Siro, la réalité sera tout autre. Madrilènes et Colchoneros sont chacun sous la pression et doivent impérativement gagner pour éviter une saison blanche. Les deux équipes ont été doublées par le Barça vainqueur pour la deuxième fois d’affilée de la Liga et de la Copa del Rey (la coupe du Roi) et n’ont plus que la Ligue des champions pour sauver leur saison. La pression sera donc dans les deux camps et Madrilènes et Colchoneros vont tout donner pour terminer la saison sur une note positive. Comme en 2014, un homme sera encore très attendu cette année.
Cristiano Ronaldo, puisqu’il s’agit de lui, porte tous les espoirs de la Maison Blanche et focalisera l’attention générale, demain à San Sira. CR7, comme on l’appelle, et les Madrilènes ont raté leur saison au plan local et un échec en Ligue des champions risque de faire des vagues. En tout cas, on imagine mal les supporters du club accepter une deuxième saison blanche pour la Maison Blanche.
Si la victoire est très importante pour les joueurs Madrilènes, elle est obligatoire pour Ronaldo en course pour son quatrième Ballon d’or. L’international portugais a déjà perdu son titre de pichichi au profit de Luis Suarez et il ne lui reste plus que cette finale (et éventuellement l’Euro 2016) pour espérer remporter au moins un trophée, un critère important dans l’attribution du Ballon d’or. Plus qu’une finale, c’est donc le match de l’année pour CR7.
Le canonnier du Réal Madrid aura en face un homme très en forme en ce moment et qui peut également prétendre au Ballon d’or FIFA. Il s’agit de l’international français, Antoine Griezman, le grand artisan de la qualification de l’Atlético en finale de cette Ligue des champions. Maître à jouer des Colchoneros, Griezman a inscrit 29 buts cette année dont 7 en Ligue des champions. Sa vitesse d’exécution et surtout son sang froid devant les buts ont fait des ravages face au Barça en quarts de finale et au Bayern Munich en demi-finale. Son entraîneur, Diégo Simeone n’hésite pas à dire que Griezman est “actuellement l’un des meilleurs joueurs du monde capable de terrasser n’importe quel adversaire”. Une chose est sûre, l’ailier de l’Atlético a réalisé l’une des meilleures saisons de sa carrière cette année et personne ne pourra parler de surprise si la lumière jaillissait des pieds de Griezman, demain à San Siro.
Au delà de la rivalité qui a toujours opposé les deux équipes de la capitale espagnole, Réal Madrid-Atlético est aussi une opposition de style. Alors que les Réalistes et leur pléiade de stars pratiquent un football technique basé sur le contre et les individualités, les Colchoneros eux misent sur le jeu collectif, le football de combat, voire de destruction qui leur réussit bien. Nombre de personnes reprochent à l’entraîneur argentin Diégo Simeone son football défensif et fatiguant pour les joueurs. L’Italien Arrigo Sacchi, ancien entraîneur du Milan AC et double vainqueur de la Ligue des champions avec les Rosoneri ne cache pas son admiration pour Diego Simeone qu’il qualifie de coach exceptionnel. «Il a fait un chef-d’œuvre. Il est un exemple pour tout le monde. Avoir un tel groupe uni, professionnel et déterminé… Ils font face à un avion avec un bateau de pêche. Ce sont des gens d’une grande valeur et ils méritent d’avoir de la joie. (…) L’Atletico a atteint le niveau des Merengue avec moins de la moitié de leur budget. Ce samedi, ce sera une confrontation claire entre un groupe et des individualités», a ainsi confié le technicien.
En tout cas, le bilan du technicien de l’Atlético plaide en sa faveur et force est d’admettre que depuis trois ans, les Colchoneros sont les seuls qui peuvent dialoguer d’égal à égal avec les deux clubs les plus populaires de la planète foot, le Barça et le Réal Madrid. Et pour la finale de demain, on doit encore s’attendre à voir Griezman et ses coéquipiers vendre chèrement leur peau face à la Maison Blanche et ses 10 titres de champion d’Europe.

S. B. TOUNKARA
Samedi 28 mai sur l’ORTM
18h45 : Réal Madrid-Atlético



Euro 2016 : LE FORFAIT DE VARANE AFFAIBLIT UN PEU PLUS LA FRANCE

L’équipe de France de football disputera le Championnat d’Europe des nations à domicile (Euro 2016) sans le défenseur Raphaël Varane, forfait. C’est « un coup dur » selon Didier Deschamps qui ne se dit « pas inquiet » pour autant. Le sélectionneur des Bleus doit pourtant composer avec les absences de plusieurs joueurs titulaires lors de la Coupe du monde 2014. Karim Benzema a été écarté de l’équipe de France de football, suite à un imbroglio sportivo-judiciaire. Mathieu Valbuena, affecté par cette même affaire de « Sex-tape », n’a pas été retenu pour disputer le Championnat d’Europe des nations (10 juin au 10 juillet). Mamadou Sakho, de son côté, est suspendu par la confédération européenne (Uefa) suite à un contrôle antidopage positif. Mathieu Debuchy, enfin, s’est blessé et n’était de toutes les façons pas prêt pour jouer l’Euro 2016 en France.
Cela faisait déjà beaucoup d’absences à gérer pour Didier Deschamps, avant cette échéance majeure pour le football français. Mais le sélectionneur des Bleus doit désormais composer avec celle de Raphaël Varane, depuis ce 24 mai 2016. « C’est un coup dur », a-t-il réagi à 17 jours du match d’ouverture de l’Euro 2016, face à la Roumanie.

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