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Lutte contre le trafic illicite au Mali : De 2012 à 2015,150 personnes interpelées et près de 8 milliards de saisies de drogues
Publié le lundi 30 mai 2016  |  Le Flambeau
Lutte
© Autre presse
Lutte contre Trafic de drogues




Le ministère de la Sécurité et de la protection civile, via sa direction de la communication, initie chaque mois des tribunes d’échanges entre les hommes de médias et ses démembrements. C’est dans ce cadre que l’Office central des stupéfiants (OCS) a été présenté, le vendredi 27 mai 2016, lors d’une conférence de presse.
C’était dans la salle de conférence dudit ministère, en présence du Directeur général de l’OCS, leLieutenant colonel Adama Tounkara.
Notons que l’Office central des stupéfiants (OCS) a été créé par l’ordonnance n°2013-012/P.RM du 02 septembre 2013. Cette création résulte du contenu de l’article 35 de la convention unique sur les stupéfiants de 1961, ratifiée par le Mali, laquelle impose aux Etats membres d’assurer sur le plan national la coordination de l’action préventive et répressive contre le trafic illicite des drogues à travers la création d’un service approprié chargé de cette coordination.
C’est pour cette raison, que notre pays a pris un certain nombre de mesures législatives et institutionnelles parmi lesquelles la loi n°01-078/AN-RM du 18 juillet 2001 portant sur le contrôle des drogues et des précurseurs, modifiée par l’ordonnance de la création susmentionnée. En effet, l’OCS est un service central du ministère de la Sécurité et de la protection civile, composé d’agent de tous les services impliqués dans la lutte contre le trafic illicite de drogues (la Police, la Gendarmerie, la Douane, la Justice, la Santé ou tout autre service d’apport nécessaire).
Ainsi, selon le Directeur général de l’OCS, Magistrat Lieutenant colonel Adama Tounkara, son département est chargé d’accomplir les missions opérationnelles à opérer sur toute l’étendue du territoire national, aux différents points potentiels de passage des stupéfiants, notamment les aéroports, les postes frontaliers, les gares et les ports fluviaux ; de contrôler et rechercher les passagers suspects et leurs bagages en provenance ou à destination des pays-cibles des trafiquants de stupéfiants au niveau des aéroports, dans les gares, dans les terminaux à conteneurs et les ports fluviaux ; de procéder à des contrôles sur toutes les plateformes aéroportuaires, tant en ce qui concerne les personnes que les bagages, les frets, les aéronefs (parking, aviation générale) et les courriers postaux en transit, à l’arrivée ou au départ des aéroports ; d’établir un rapport annuel et une statistique sur les saisies et les tendances de l’abus et du trafic illicite des stupéfiants. Etc.
A ses dires, l’OCS est chargé d’assurer la coordination opérationnelle des actions de lutte contre le trafic illicite des drogues menées par les autres services de répression. Il élabore le rapport annuel et une statistique sur l’usage et le trafic illicite des drogues au Mali avant de les transmettre au Gouvernement ainsi qu’à l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS).
Dans son exposé, le DG Tounkara fera savoir qu’entre 2012 à 2015 l’OCS a effectué d’importantes saisies de drogues qui se chiffrent à : 36,400 kilogrammes de méthamphétamine, d’une valeur de plus de cinq milliards neuf cent quinze millions (5,915.000.000) de F CFA ; 20 kilogrammes de cocaïne d’une valeur marchande de plus de neuf cent millions (900.000.000) Franc CFA ; et environ dix (10) tonnes de cannabis (chanvre indien) d’une valeur marchande de près d’un milliard (1.000.000.000) de francs CFA. De même, il indiquera que 150 personnes de différentes nationalités ont été interpelées et transférées à la justice Malienne, dans la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants au Mali.
Retenons que l’OCS a aussi comme mission la prévention à travers l’organisation des campagnes de sensibilisation et d’information des groupes cibles sur les conséquences liées à l’usage et au trafic illicite des drogues et l’organisation des actions de plaidoyer à l’endroit des décideurs et des partenaires techniques et financiers.
Seydou Karamoko KONÉ
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