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Mali: la CMA et les membres de la plateforme appellent à accélérer l’installation d’une autorité de transition
Publié le mardi 31 mai 2016  |  APS
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© AFP par AHMED OUOBA
Le président du Burkina Faso reçoit des rébelles touareg maliens du MNLA prêts.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a reçu jeudi à Ouagadougou la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).




La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et les membres de la plateforme du Mali ont appelé, lundi à Alger, à la nécessité d'accélérer la mise en place d"'une autorité de transition", en commun accord avec l'ensemble des parties pour l'application de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger.

Dans une déclaration à la presse, à l'issue d'une rencontre l'ayant regroupé, ainsi que le représentant des membres de la plateforme avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, le représentant de la CMA, Mohammad Al-Mawloud Ramadane a souligné "la nécessité d'accélérer la mise en place d'une autorité de transition" qui constitue l'un des points convenus dans l'Accord de paix et de réconciliation, et "implique toutes les parties concernées", en sus de veiller "à la gestion des affaires sécuritaires et administratives pour une durée de deux ans, outre l'organisation d'élections dans les wilayas de l'Azawad".

Il a indiqué que l'objectif de la rencontre "importante" tenue avec M. Lamamra était de "débattre des principales causes entravant l'application des points essentiels de l'accord de paix et de réconciliation", une année après sa signature.

L'intervenant a appelé "la communauté internationale et la médiation internationale conduite par l'Algérie à consentir davantage d'efforts pour sauver l'accord", déplorant "qu'aucun points inclus dans cet accord n'ait été appliqué", une année après sa signature.

Le même responsable a, d'autre part, appelé le gouvernement malien à contribuer à garantir les conditions nécessaires à l'application de l'accord de paix et de réconciliation, insistant sur "l'impératif de procéder en premier lieu à l'installation d'une autorité de transition, premier point inscrit dans

cet accord".

Les deux mouvements ont débattu le point qui entrave la mise en oeuvre de l'accord avec l'Algérie, étant chef de file de la médiation internationale et parrain officiel du processus d'Alger, en veillant à la conclusion de cet accord pendant une année, à travers l'organisation de cinq rounds, a-t-il dit, soulignant qu'elle a également veillé sur tous les accords conclus depuis 1990 et 1992 avec la partie malienne.

Le représentant des membres de la plateforme au Mali, Fahad Ag El-Mahmoud a relevé qu'aucun progrès n'avait été enregistré dans la mise en oeuvre des clauses de cet accord, ajoutant que leur rencontre avec le ministre Lamamra était "l'occasion d'examiner les principaux points à même de contribuer à la mise en oeuvre de l'accord".

Le principal point pour la mise en oeuvre de l'accord consiste essentiellement en l'installation d'une autorité de transition, englobant toutes les parties concernées par l'accord, et qui était prévue deux à trois mois après la signature de l'accord, tel que convenu par les parties concernées.

Par ailleurs, il a dénoncé les actes de violence ayant ciblé le Mali notamment dans le nord du pays, appelant l'armée malienne et la communauté internationale à coopérer en matière de lutte contre le terrorisme.

La CMA avait évoqué, la semaine dernière à Alger, lors d'une audience accordée par M. Lamamra à une délégation de ce mouvement, "les possibilités de créer une nouvelle dynamique pour accélérer la cadence de la mise en oeuvre de l'accord de l'accord de paix et de réconciliation au Mali".

Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra avait affirmé lors de cette audience que "la confiance placée en l'Algérie, par toutes les parties maliennes, signataires de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, encourage à fournir plus d'efforts pour accélérer la cadence de la mise en ouvre de cet accord".

L'accord de paix et de réconciliation au Mali signé, dans une première étape en mai 2015 et dans une deuxième phase en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, avait été conclu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite d'une médiation internationale, dont l'Algérie avait été le chef de file.
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