Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mise en œuvre de l’accord: la 9E réunion du CSA reportée
Publié le mercredi 1 juin 2016  |  Info Matin
Réunion
© aBamako.com par A S
Réunion du Comité de suivi de l`accord pour la paix et la Réconciliation
Le Comité de suivi de l`accord pour la paix et la Réconciliation au Mali a tenu une réunion le Mardi 26 Avril 2016 au CICB




La 9e réunion du Comité de suivi de l’accord, qui devait s’ouvrir hier lundi à Bamako, a été reportée aux 2 et 3 juin prochains. Depuis, quelques jours, le gouvernement et les groupes armés signataire de l’accord de paix se rejettent mutuellement la responsabilité du blocage. C’est dans ce contexte que des délégations sont parties à Alger, depuis la semaine dernière, pour de nouvelles discussions sont toujours sur place. À Alger, les discussions se déroulent à huit clos et très peu d’informations filtrent des échanges.

La réunion d’Alger intervient alors qu’il y a quelques jours, les groupes armés de la CMA et de la Plateforme ont suspendu leur participation au sous-comité politico-institutionnel. Des divergences sont apparues avec le gouvernement, autour de la mise en place des autorités intérimaires. Les groupes armés, notamment, la Coordination des mouvements armés (CMA) et la Plate-forme font de cette question un préalable, au cantonnement et à la démobilisation des combattants, dont le processus avait connu une évolution avec la fin des travaux d’aménagement de certains sites.
En effet, les mouvements armés reprochent au gouvernement « le manque de volonté à trouver des solutions consensuelles» à la mise en place de ces des autorités intérimaires et «dans la suite de la mise en œuvre de l’accord «. Ce que récuse le gouvernement, pour qui les groupes armés font « une mauvaise interprétation « du texte.
La rencontre, qui se déroule à Alger a donc pour but essentiel de lever les nouveaux blocages dans la mise en œuvre de l’accord. C’est dans ce contexte que le retard pris dans le démarrage des travaux de cette médiation a impacté l’ouverture de la 9e réunion du Comité de suivi qui était prévue hier matin à Bamako. Cette réunion a été reportée aux 2 et 3 juin prochains. À Alger, très peu d’informations filtrent des échanges, qui se tiennent à huit clos.
Un an après la signature de l’accord pour la paix et réconciliation, sa mise en œuvre fait toujours face à de nombreux obstacles. Au Nord, plusieurs localités sont désormais confrontées à la recrudescence de la violence. En moins de dix jours, trois attaques ont visé l’armée malienne et les casques de la Minusma, faisant plus quinze morts. Pour de nombreux observateurs, la recrudescence des attaques au Nord est la conséquence du « retard dans la mise en œuvre de l’accord ».
C’est dans ce contexte de blocage du processus que la « Coordination des associations pour la patrie » interpelle le gouvernement sur la situation des jeunes du sud du pays. Elle estime que la jeunesse de ces régions est défavorisée dans le processus de la mise en œuvre de l’Accord de paix. La coordination prévoit d’organiser des manifestations si ses préoccupations ne sont pas prises en compte.
Selon Mamadou Sidibé, président de la Coordination des associations pour la patrie, a confié à Studio Tamani que les maux dont souffrent les régions nord sont les mêmes ceux dont souffrent celles du Sud de notre pays. En effet, indique-t-il, les indices de développement sont aussi obscurs au Nord qu’au Sud.
« Il y a des milliers de jeunes qui sont sans emploi, qui n’ont même pas de perspectives et ce sont des gens qui sont pourtant demeurés républicains. C’est la majorité des jeunes qui sont lésés. Les jeunes des régions Nord sont toujours privilégiés dans cet accord-là par rapport aux jeunes du Sud. Mais il y a des gens qui sont à leur énième intégration ou réintégration. Nous voulons un traitement égal », a-t-il mis en garde. Ce responsable d’organisation de la société civile appelle le gouvernement à revoit sa copie, en faisant un clin d’œil aux jeunes du sud au risque de se confronter dans les jours à venir à des soulèvements.
« Dans deux semaines s’il n’y a rien en faveur des jeunes du Sud, nous allons organiser des manifestations qui peuvent aller à des sit-in ou marches dans toutes les régions qui n’ont pas été prises en compte par le processus d’insertion ou de réinsertion », a prévenu Mamadou Sidibé.

Par Sidi Dao
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment