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Edito : Le bilan mitigé d’IBK favorise par la force des choses le retour d’ATT
Publié le jeudi 2 juin 2016  |  Carrefour
Amadou
© Autre presse (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Amadou Toumani Toure
Le président déchu du mali




La politique est avant tout un art d’anticipation, a-t-on l’habitude de dire. Tout échec dans ce domaine présente des vertus, car il oblige le politique à se remettre en cause.
Il donne le temps de réfléchir en profondeur, d’avoir une vision claire de l’avenir, et d’esquisser des pistes pour reconstruire le futur.

En deux ans et demi de pouvoir IBK, a enfin compris que son bilan tend plus vers l’échec que la réussite. Toutes les investigations ont été faites et le résultat communiqué par voie de presse. Toutes les dénonciations et toutes les actions contre la fragilisation et l’affaiblissement de l’Etat malien en faveur des groupes armés et la partition du pays ont été signalés à temps pour être contrés, mais en vain. Toutes les actions contre la gabegie, la corruption, le népotisme, l’incompétence et l’immobilisme ont été décriées.

Aujourd’hui reconnaitre le mérite d’ATT lors de la journée du paysan en ces termes : « je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré dit ATT et ex Président de la République du Mali pour avoir initié la journée du paysan. Beaucoup de choses se disent dans nos relations, mais je sais qu’il n y a rien d’intrigues ni de méchant entre nous. Merci pour l’instauration d’une journée agricole au Mali, ATT à très bientôt ». On peut se poser la question de savoir si IBK est très sincère dans ce qu’il dit.

Il a compris que le peuple impatient désormais par rapport à ses promesses électorales n’attendra plus longtemps sans se faire une opinion définitive sur sa gouvernance ou n’acceptera plus le fait de faire porter la responsabilité de son échec à la situation du pays en 2012 et 2013 acquise en héritage. Le peuple indigné attendra patiemment un 13 juillet 2018 pour trancher, et désigner qui a fauté: ATT, IBK, Modibo KEITA, Soumaïla CISSE

La Rédaction
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