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Pour consolider les acquis de l’OPI : Cyril Achcar réélu président pour un mandat de 3 ans
Publié le samedi 4 juin 2016  |  Aujourd`hui
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de OPI
Bamako, le 05 octobre 2015 l’Organisation Patronales des Industriels a organisé une conférence de presse




Après les résultats enregistrés au cours de son premier mandat (2012-2015) comme président de l’Organisation patronale des industriels (Opi), le patron des Grands Moulins du Mali (Gmm) Cyril Achcar, vient de se voir reconduit pour un deuxième mandat (2016 – 2019) car réélu lors de l’Assemblée générale élective, le 28 mai dernier, au Cnpm. Il dirige un bureau de 25 membres.
L’Assemblée générale élective de l’Organisation patronale des industriels du Mali (Opi) s’est tenue, le 28 mai dernier, dans la salle Moussa Balla Coulibaly du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm). L’événement était placé sous la présidence du ministre de l’Industrie et du Commerce représenté par son secrétaire général, Sidi Mohamed, qui avait à ses côtés le vice-président du Cnpm, Djiguiba Traoré. Tous les industriels du Mali étaient représentés à ce grand rendez-vous.
L’ordre du jour portait sur l’examen et l’adoption des rapports d’activités et financiers de l’exercice 2012 – 2015. Une occasion pour le président sortant, Cyril Achcar, de tirer le bilan de sa première mandature. Il a saisi cette opportunité pour rendre un vibrant hommage à ses devanciers pour services rendus au profit des membres et de l’Organisation. Il s’agit de Moussa Mary Balla Coulibaly (1975 – 2000) Feu Mamadou Moctar Ba (2000 – 2005) Hamadaou Sylla (2005 – 2009) et Mamadou Sidibé (2009 – 2012).
Aux dires de Cyril Achcar, le mandat qui vient d’être bouclé a été significatif dans la vie de l’Organisation patronale des Industriels du Mali, car, a-t-il précisé, il a renforcé le processus de sa structuration. “L’Opi a opéré un saut qualitatif faisant d’elle aujourd’hui une organisation sur la voie de la modernité et résolument tournée vers la prise en compte des problèmes du secteur. Notre organisation est visible parce que disposant d’un siège qui lui donne une existence propre et d’un programme de mandature devenu le Livre blanc de l’industrie en juin 2013. Cela renforce son audience auprès des pouvoirs publics, la société civile, les partenaires techniques et financiers ainsi que ses membres. Nous avons aujourd’hui un secrétariat permanent renforcé par un Consultant expert dont l’action aux côtés des membres du bureau permet de suivre avec assiduité et efficacité le traitement des préoccupations des unités industrielles. Nos actions sont plus visibles et nos membres de façon significative trouvent satisfaction auprès de l’Organisation. Nous avons aujourd’hui 71 membres à jour de leur cotisation et 130 membres recensés. Cette dynamique doit être maintenue et renforcée afin de faire de l’Opi un véritable instrument de développement industriel au Mali” dira-t-il.
Il est nécessaire de rappeler que l’Opi avait présenté un programme de mandature devenu le Livre blanc de l’industrie malienne aux différents candidats à la présidentielle de 2013, qui a vu la brillante élection de Ibrahim Boubacar Kéïta à la magistrature suprême du Mali. Ce plan de reconquête industrielle, dira Cyril Achcar, vise deux objectifs. Il s’agit de rompre avec la désindustrialisation du Mali afin de repositionner le Mali au meilleur niveau sous régional.
Le président de l’Opi a saisi cette opportunité pour saluer la qualité des relations qui existent entre son organisation et les plus hautes autorités à travers le ministère de l’Industrie et du Commerce. Selon lui, ledit département a contribué au raffermissement du dialogue entre l’Etat et l’Opi. Ce qui a permis de matérialiser la mise en place d’un Comité ad hoc en charge d’examiner et de mettre en œuvre les différentes réformes du Livre blanc, adopté en avril 2014.
S’agissant des difficultés auxquelles le secteur industriel malien est confronté, Cyril Achcar évoque les problèmes de fraudes et de concurrence déloyale, l’absence d’énergie ou les coupures à répétition de l’Energie du Mali, la cherté de l’argent pour les investissements industriels. Sans oublier le manque de disponibilité de la matière première locale. Cette situation, précisera-t-il, interpelle les industriels. Il s’agit de changer la structure même de notre économie. La bonne santé des entreprises industrielles est d’abord la base pour un pays qui désire l’émergence : une croissance robuste, de la création d’emplois et plus de recettes fiscales. Pour ce faire, le président de l’Opi estime que l’Etat doit favoriser la situation des industries existantes afin d’attirer davantage d’investissements locaux et étrangers, améliorer le climat des affaires, mettre en œuvre le reste du Livre blanc de l’Opi.
En tout cas, le secrétaire général du ministère de l’Industrie et du commerce, Sidi Mohamed, a donné l’assurance de son Département à accompagner toutes les actions de l’Opi. Selon lui, sur les 23 réformes du Livre Blanc, 11 sont déjà en œuvre et des dispositions sont prises pour mettre en œuvre le reste.
L’un des temps forts de cette Assemblée générale a été le renouvellement du bureau pour un nouveau mandat. Sans grande surprise, le président sortant, Cyril Achcar, a été reconduit à son poste pour le mandat 2016 – 2019. Il dirige un bureau de 25 membres. Lafia Camara (Sofacoh) Boubacar Badian Sangaré (Ucema) et Hould Baby (Mds) occupent respectivement les postes de 1er, 2ème et 3ème vice-présidents. Le nouveau président place son mandat sous le signe de la consolidation des acquis.
A.B. HAÏDARA
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