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Présence de l’armée malienne à Kidal : Le double langage des responsables de notre armée
Publié le lundi 4 fevrier 2013  |  Le Prétoire




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Les interventions des responsables de notre armée nationale en fin de semaine dernière nous mettent dans une confusion totale quant à la présence de militaires maliens à Kidal.

Si d’un côté l’Agence France Presse et le directeur général adjoint de la Dirpa, au cours d’une conférence de presse confirment que des militaires maliens sont bien arrivés à Kidal le jeudi 31 janvier 2013, même s’il s’agit d’une petite unité de reconnaissance qui est là pour préparer le terrain au reste de la troupe, de l’autre côté, le chef d’Etat-major général de l’Armée malienne dément cette information, en disant que l’armée malienne n’est pas à Kidal. Cette dernière information sera confirmée par l’Etat-major de l’armée française. Les supputations et commentaires vont bon train sur la question.

D’un côté, on nous apprend que les soldats français sont à Kidal avant l’arrivée de l’armée malienne. De l’autre côté, on nous fait savoir que «les Forces maliennes sont bien à Kidal et y demeureront».

Tantôt, on nous dit que l’armée malienne sécurise ses populations à Kidal, tantôt le Mnla dit contrôler avec les forces françaises la ville de Kidal. Qui croire dans ces conditions ? Où est la vérité dans tout cela ? Le peuple malien mérite qu’on lui dise la vérité !
Négociation avec le Mnla: le double langage des Institution de la République
Depuis l’interview du Président par Intérim à Addis-Abeba, lors du dernier sommet de l’Union africaine sur la situation du Mali, on constate que les institutions de la République ne parlent pas le même langage. D’un côté Dioncounda, en tant que Président par intérim, donc la première institution de la République, pense que le Mnla est négociable pour amener la paix au Mali conformément à la vision de la Communauté internationale. De l’autre côté, lors du vote du projet de Feuille de route pour la transition à l’Assemblée nationale, le 29 janvier 2013, au sujet de la négociation avec les groupes armés, les députés ont dit non à la négociation avec le Mnla, même s’ils sont supportés par les Français.

Egalement, le président du Haut conseil des collectivités qui est une autre institution de la République, souhaite que le gouvernement négocie avec les frères égarés qui acceptent de déposer les armes. On peut se demander, quel argument a-t-il pour traiter ces bandits de frères égarés des Maliens. Le Malien est-il tombé aussi bas pour ne plus savoir ce qu’il veut ?

Le président du Haut conseil des collectivités aurait dû dénoncer depuis cette rébellion, non seulement en tant qu’Institution, mais aussi en tant que responsable Touareg.

Les arguments des députés tiennent plus que ceux du Président par Intérim. C’est le Mnla qui a servi de Cheval de Troie pour l’entrée en scène d’Ançardine, du Mujao et d’Aqmi. Il continue à diffuser des communiqués disant qu’il s’est rendu maître de Kidal. Et qu’il n’est pas question de laisser l’armée malienne l’investir.

Honorable Lanceni Balla Kéïta
Député à l’Assemblée nationale du Mali.
Député au Parlement panafricain à Johannesburg/Afrique du Sud

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