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Faits divers : L’intrus ne voulait pas repartir bredouille
Publié le jeudi 9 juin 2016  |  L’Essor




L. a une période préférée et il se montre audacieux dans sa manière de faire. Même s’il frôle parfois la capture

Il y a aussi des saisonniers parmi les voleurs. Une catégorie de ceux-ci aime bien opérer durant l’hivernage lorsque les fortes pluies vident les rues et que la fraîcheur nocturne fait dormir les habitants à poings fermés. D’autres tentent leur chance lors des périodes de forte canicule quand les gens désertent leurs chambres pour aller chercher un peu de fraîcheur dans leur cour ou sur la terrasse de leur toit. Mais le profil qui nous intéresse aujourd’hui pourrait être désigné comme le voleur du Ramadan. Ce dernier tente sa chance dans la période qui précède tout juste le lever du soleil. Une période pendant laquelle les maisons sont le plus souvent calmes, car la plupart des occupants sont repartis pour un petit somme avant de commencer la journée et que les femmes récupèrent après les soucis que leur a donnés la préparation du petit déjeuner des jeûneurs.

C’est un de ces visiteurs indésirables qu’a « accueilli » la famille O. qui réside à Faladié Sokoro. Il était cinq heures du matin en ce premier jour du mois sacré. Le père de famille O. se trouvait déjà à la mosquée située non loin de son domicile. Comme cela est généralement le cas à cette heure du petit matin, aussitôt le petit déjeuner expédié, les jeûneurs de la concession avaient fait des choix divers. Certains avaient regagné leurs chambres pour entamer un dernier round de sommeil. D’autres avaient tout simplement préféré quitter la maison pour se rendre au travail. Un calme plat régnait donc au domicile du vieil homme et la cour était pratiquement vide. Avant de retourner dans leurs chambres respectives, les femmes en charge de la cuisine matinale avaient laissé pratiquement tous leurs ustensiles dans la cour.

Par mesure de prudence, une des belles-filles du vieil homme prit la peine d’aller ranger la bouteille de gaz dans un coin de la cuisine. Dont elle ne ferma cependant pas la porte avant d’aller se recoucher dans sa chambre. Elle ne se doutait pas que non loin de la concession quelqu’un attendait depuis quelques minutes qu’elle se retire pour passer à l’action. Nous désignerons cet homme par l’initiale L. puisqu’il n’a pas pu être formellement identifié jusqu’ici.

DE PLUS EN PLUS HARDI. Certains témoins nous ont néanmoins indiqué que l’homme avait attiré leur attention, la nuit précédant son incursion dans la concession des O. L., se souviennent-ils, se promenait dans la rue où étaient domiciliées ses futures victimes. La présence d’un parfait inconnu dans la rue à une heure aussi tardive et la fréquence de ses passages avaient suscité les soupçons de quelques voisins. Ils s’apprêtaient d’ailleurs à interpeller ce passant bizarre lorsque ce dernier cessa brusquement ses aller et venues et s’éclipsa.

Mais comme certains le supposaient à juste titre, le malfrat ne s’était pas trouvé là fortuitement. Il s’était envoyé lui même en mission de repérage. Et il attendait tapi dans l’obscurité que son heure arrive. Pour L. le top fut donné lorsque le chef de famille sortit de la maison. Le voleur savait qu’une fois que le vieil homme serait à la mosquée, il avait peu de chances de trouver un habitant éveillé dans la concession. Il s’approcha donc du grand portail sans observer de précautions particulières et sans n’être nullement dérangé par l’ampoule allumée au-dessus de l’entrée. La seule mesure que prit le malfaiteur pour ne pas être facilement identifié fut de se couvrir le bas du visage avec un morceau d’étoffe.
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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