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Euro 2016 : Que la fête commence !
Publié le vendredi 10 juin 2016  |  L’Essor




Le premier Euro avec 24 équipes démarre aujourd’hui. Six anciens vainqueurs figurent parmi les prétendants au titre dont la France qui affronte la Roumanie en match inaugural
Un euro avec 24 équipes : c’est une mini-révolution dans l’histoire de la plus prestigieuse des competitions européennes. De 16, le nombre de pays est passé à 24, soit 8 nations de plus que lors des precedents éditions. Résultat : ce premier Euro à 24 a ouvert la voie à des petits nouveaux. Et ils sont cinq à en avoir profité pour découvrir l’ambiance d’un championnat d’Europe : le Pays de Galles, l’Albanie, l’Irlande du Nord, l’Islande et la Slovaquie. Grand artisan de cette mini-révolution, Michel Platini, l’ancien président de l’UEFA sera malheureusement le grand absent de l’Euro que son pays abrite à partir d’aujourd’hui. La faute, à ce maudit chèque (environ un milliard de F cfa) versé par la FIFA à l’ancien célèbre N°10 des Bleus pour “une mission de conseiller effectuée entre 1999 et 2001”.
Un Euro en France sans Platini et un Euro en France avec Platini ce n’est certainement pas la même chose, tant le triple Ballon d’or a marqué de son empreinte l’histoire du football français. Mais l’ombre de Michel Platini va-t-il planer sur l’Euro ? Difficile de répondre par l’affirmative, surtout quand on sait que l’ancien international des Bleus a déjà quitté son poste de président de l’UEFA et n’occupe aucun poste dans les instances internationales.
Il est clair que les petites nations qu’il a propulsées au devant de la scène en augmentant le nombre de pays qualifies à la phase finale vont regretter l’absence de l’ancien patron de l’UEFA. Mais de là à penser que l’ombre de la FIFAgate va planer sur la competition, il y a un pas à ne pas franchir. En fait, s’il y a une menace pour l’Euro, ce sont sans doute les mécontentements sociaux qui sécouent la France depuis plusieurs semaines et les risques d’attentats terroristes. Mais rien de tout cela n’empêchera l’Euro de se tenir et à partir d’aujourd’hui, toute la planète foot du Vieux continent et du monde aura le regard tourné vers la France pour cette grande fête du ballon rond. Comme le veut la tradition, l’honneur reviendra à l’hôte du tournoi d’ouvrir le bal. Ce sera contre la Roumanie et au stade de Saint-Denis là où il y a 18 ans, la France a remporté sa première et seule Coupe du monde face au Brésil de Ronaldo étrillé 3-0. Les Tricolores (surnom de l’équipe de France) aborderont cette rencontre avec les faveurs du pronostic et ne devraient pas être perturbés outré mesure par les affaires extrasportives qui ont sécoué l’équipe (affaire sextape de Benzema, affaire Mamadou Sakho, affaire Ben Arfa…). Des affaires dont se serait passé volontier le sélectionneur français, Didier Deschamps et qui vont sans doute accentuer la pression sur l’hôte du tournoi. L’autre match de la poule A opposera la Suisse et l’Albanie, demain au stade de Lens.
Suisses et Français sont les favoris logiques de cette poule. Dans le groupe B, on retrouve l’Angleterre, la Russie, le Pays de Galles et la Slovaquie, alors que l’Allemagne, l’Ukraine, la Pologne et l’Irlande du Nord composent la poule C. Le groups D est composé de l’Espagne, de la Rép-tchèque, de la Turquie et de la Croatie, alors que la Belgique, l’Italie, l’Eire et la Suède s’expliqueront dans la poule E. Quant au groupe F, il met aux prises le Portugal de Cristiano Ronaldo, l’Autriche, l’Islande et la Hongrie. SIX ANCIENS CHAMPIONS-Seulement 6 des 24 pays en lice ont réussi à inscrire leur nom au palmarès de l’Euro : l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, la Russie et la République tchèque.
L’Allemagne et l’Espagne qui ont été sacrés trois fois, tenteront d’accrocher un quatrième Euro à leur palmarès, alors que la France visera un troisième titre, après ses sacres en 1984 et 2000. Les trois autres anciens vainqueurs rêvent de doubler la mise : l’Italie, championne d’Europe 1968, la Russie et la République tchèque qui ont été sacrés, respectivement en 1960 et 1976. Double tenante du titre, l’Espagne a survolé le groupe C des qualifications, totalisant 27 points sur 30 possibles et ne perdant qu’un seul match (2-1 en Slovaquie). Après une Coupe du monde catastrophique, la Roja semble avoir retrouvé du dynamisme dans son jeu et fait partie des favoris du tournoi.
Quatre fois vainqueur de la Coupe du monde, l’Allemagne n’a jamais réussi à s’imposer lors de l’Euro qui a suivi. Une performance pourtant pas si rare réussie par la France en 2000 et l’Espagne en 2012. Le statut de favori qui est le sien aujourd’hui, a toujours joué des tours à la Mannschaft qui n’est pas encore à l’abri de mauvaise surprise. Cette Remarque vaut aussi pour l’Italie toujours parmi les favoris,mais qui n’a été sacrée qu’une fois : 1968 chez elle.
On s’en souvient, lors de la précédente édition, les Italiens avaient été humiliés 4-0 en finale par l’Espagne. Pour les deux autres anciens vainqueurs, la Russie et la République-Tchèque, il est vraiment difficile de parier sur ces deux nations, même si toute la planète foot se souvient encore de la belle aventure du Danemark en 1972 à Göeteborg en Suède (victoire 2-0 contre l’Allemagne, alors que l’équipe avait été répéchée par l’UEFA). La Belgique, le Portugal, la Suède et dans une moindre mesure la Suisse ne figurant pas parmi les favoris et ont chacun des arguments à faire valoir. Les deux premiers seront conduits, respectivement par Cristiano Ronaldo et Eden Hazard qui sont au sommet du football mondial depuis plusieurs années, mais qui n’ont jamais été sacrés avec leur selection.
Dans le groupe F, la Selecção (surnom de la sélection portugaise), de par son histoire et sa forme récente, part avec le costume de favori. Mélange d’expérience incarné par Ricardo Carvalho (38 ans) et de jeunes talents, comme Renato Sanches (18 ans), le groupe portugais possède la même ossature compétition après compétition et compte sur ses tauliers habituels (Pepe, Moutinho, Bruno Alves) pour aller loin. Reste ce manque d’un attaquant de pointe de haut niveau qui pourrait encore peser. Après seize ans d’absence en phase finale, les Belges eux, reviennent sur le devant de la scène européenne. Avec sept victoires, deux nuls et une défaite, la Belgique, emmenée par Eden Hazard et Kevin De Bruyne, a terminé logiquement à la première place de son groupe de qualification sans grands rivaux (pays de Galles, Bosnie, Israël, Chypre et Andorre). Avec pour seule véritable ombre au tableau, une défaite à Cardiff en juin 2015 face aux Gallois (1-0). Pour le reste, ce fut une formation sérieuse et appliquée qui a justifié son statut de favori de la poule, avec quelques cartons (6-0 et 4-1 face à Andorre et 5-0 face à Chypre). Avec 20,7 tirs par match lors de la phase éliminatoire, la Belgique a été la deuxième équipe qui a le plus tiré au but, juste derrière l’Allemagne (23,1).
La Belgique va participer à sa cinquième phase finale d’un championnat d’Europe en France et attend toujours un sacre. Deuxième nation au classement FIFA (derrière l’Argentine), elle peut être l’une des révélations du tournoi. En 1972, pour leur première phase finale, les Diables Rouges avaient terminé à la 3e place, avant de s’incliner en finale huit ans plus tard, en 1980. Lors de cet Euro disputé en Italie, la Belgique avait cédé face à l’Allemagne de Schumacher et Rummenigge (2-1), en encaissant le deuxième but à deux minutes de la fin. Quatre ans plus tard, la sélection belge, lors de l’Euro remporté chez elle par la France, ne passera pas le premier tour. S. B. TOUNKARA Aujourd’hui sur TM2 19h : France-Roumanie
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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