Seydou Kéita après la victoire des Aigles contre l’Afrique du Sud : «Nous sommes fiers de faire flotter le drapeau malien dans le monde» #aBamako

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Seydou Kéita après la victoire des Aigles contre l’Afrique du Sud : «Nous sommes fiers de faire flotter le drapeau malien dans le monde»

Publié le lundi 4 fevrier 2013 | Le Républicain

© aBamako.com par as
Eliminatoire de la CAN 2013: Mali-Bostwana 3-0
Samedi 8 aout 2012. Bamako. Stade du 26 mars. Capitiane des Aigles du Mali, Seydou Keita.

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Football:CAN 2013

A la fin du match contre l’Afrique du sud, notre envoyé spécial Hadama Fofana a tendu le micro au Capitaine de l’équipe nationale du Mali, Seydou Kéita.

Le Républicain : Quel était votre expérience lors de ce quart de finale ?

Seydou Kéita : Pendant les 90 mn et les trente minutes de prolongation ce qui fait 120mn, j’ai joué mon rôle de meneur. C’est-à-dire, garder le ballon, baisser la température de jeu de l’équipe adverse dans ses moments de domination. Mais je ne suis pas seul sur le terrain, nous sommes un collectif à faire cela ensemble. Je pense que tout le monde a joué son rôle. Nous avons bien joué, on a bien réagi, on a montré qu’on peut rivaliser l’équipe Sud-africaine. C’est ce qu’on a fait.

Un mot sur la prestation de Soumaila Diakité (le gardien de but) ?

Je pense qu’à part ceux qui ne connaissent pas Soumaila Diakité, on connait ses qualités surtout aux tirs au but. Si vous vous souvenez même l’année dernière, c’est lui qui nous a permis d’aller le plus loin possible encore dans la même compétition. Je pense qu’il nous a sauvé encore. C’est bien d’avoir des gardiens avec soi.

Le but Sud-africain a été marqué quand un joueur malien était à terre. Pensez-vous que l’arbitre devait arrêter le match ?

C’est la décision de l’arbitre. Il n’a pas arrêté le match ça fait parti désormais du passé pour nous. Il faut savoir que les arbitres sont aussi des humains, ils peuvent se tromper, commettre des erreurs.

Qu’est ce que cette victoire signifie pour vous si on sait que le pays est en guerre ?

Ça signifie beaucoup pour nous. Le fait que le drapeau malien ne flotte pas seulement à Bamako, Kayes, Kidal, mais partout dans le monde, nous comble de joie. Seul le football permet cela. On est fier d’être malien aujourd’hui.

H. B. Fofana depuis Durban

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