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Le Combat N° 544 du 1/2/2013

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Exactions de l’armée malienne au front : Le CNDH, l’AMDH et l’UIDH s’insurgent contre le rapport de la FIDH
Publié le lundi 4 fevrier 2013  |  Le Combat


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© Autre presse par DR
Me Kadidia Sangaré Coulibaly présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme CNDH


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Les responsables des organisations maliennes de défense des droits de l’homme soutiennent que pour le moment, ils ne détiennent aucune preuve qui incrimine l’armée malienne concernant des exactions commises par elle sur les populations touarègues et arabes.

Ce point de presse tenu le vendredi dernier était animé par la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme au Mali (CNDH), Me Kadidia Sangaré Coulibaly, en présence de Me Moctar Mariko, Secrétaire général de l’AMDH et de Bréhima Koné de l’UIDH. Au cours de cette rencontre, les conférenciers ont été unanimes sur un fait : le manque de sources fiables et de preuves avancées par Amnesty international, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et toute autre structure du genre pour fonder leurs accusations contre l’armée malienne. Ils disent ne pas pouvoir confirmer qu’il y a eu des exactions venant de l’armée malienne sur les Touaregs et les Arabes ou sur tout autre citoyen malien. La présidente du CNDH s’est dite surprise de ce rapport car selon elle, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est sur le terrain, n’a pas confirmé ces exactions de l’armée.

Quant à Me Moctar Mariko de l’AMDH, il soutient qu’Amnesty international ne détient pas la preuve de ce qu’elle avance. «L’affaire de puits remplis de corps à Sévaré n’est pas vraie car il n’y a rien. J’étais le 13 janvier dernier sur le terrain pour vérifier moi-même», a déclaré Me Mariko avant de préciser : «Il y a eu des corps, mais rien ne prouve que ces personnes aient été tuées par les militaires maliens». Et l’Adjoint de Me Mariko, M. Tékété, d’indiquer : «Nous démentons tout ce que la FIDH a dit dans son rapport. Et les termes qu’elle évoque ne respectent pas les règles d’éthique et de déontologie en la matière. Le rapport a été concocté sur la base de rumeurs, toute chose qui discrédite déjà ce fameux rapport de la FIDH et d’Amnesty international». De son côté, le président de l’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH), Me Bréhima Koné, s’est dit «scandalisé face à tous ces tapages des médias occidentaux sur ces supposées exactions des militaires maliens» avant de fustiger le silence des organisations de défense comme Amnesty international et la FIDH sur les exécutions sommaires commises sur les militaires maliens à Aguel’hok au début de la rébellion menée par le MNLA contre l’Etat malien.

Les responsables des organisations maliennes des droits de l’homme en appellent à la vigilance tout en invitant nos soldats au front à faire preuve de beaucoup de retenue et surtout, à ne pas se laisser distraire par ce fameux rapport, mais surtout de se concentrer sur leur mission régalienne avec plus de professionnalisme et de respect du droit des personnes et de leurs biens.

Paul N’Guessan

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