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Disparition progressive des bétails en vue : Que l’Etat s’assume !
Publié le lundi 13 juin 2016  |  La Sirène
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de passation de service au ministère du développement rural .
Bamako, le 18 janvier 2016 à la cité administrative. La salle de conférence du ministère du développement rural a servi de cadre à la cérémonie de passation de service entre le ministre sortant du développement rural Dr Bocary TRETA et les ministres entrants de l`agriculture et de l`élevage et de la pêche, respectivement Kassoum DENON et Dr Nango DEMBELE. (Photo Nango DEMBELE )




Soucieux du développement rural dans toutes ses formes( agriculture, l’élevage, la pêche) et se trouvant dans le devoir d’informer la population, une équipe de votre hebdomadaire « la sirène » s’est rendue le 06 Juin au Grabal de Niamanan pour s’enquérir des problèmes auxquels ils sont confrontés. Arrivée sur place M Maciré Niangadou a été notre premier interlocuteur en plus de quelques autres personnes.

Si le développement d’un pays passe par les secteurs du développement rural, l’agriculture, l’élevage et la pêche. Vue l’importance et l’apport de l’élevage dans l’économie de la sous-région en général et en particulier celle du Mali. il contribue pour 11% au produit intérieur brut, l’élevage est menacé au Mali car les dynamiques écologiques, l’absence d’une vraie volonté politique plombent les espoirs des éleveurs et d’une disparition progressive.

Maciré Niangadou éleveur et contrôleur, chargé de la trésorerie au niveau du Grabal de Niamanan à propos des difficultés qu’égorgent les éleveurs.

Le secteur est confronté à plusieurs difficultés que sont : l’aspect sécuritaire, les problèmes liés à la transhumance et la manque de vraie volonté politique de l’Etat. Vue le climat de notre pays qui ne favorise pas les éleveurs surtout avec la manque de vraie volonté politique de nos autorités. Le Mali manque des châteaux d’eau, des zones aménagés pour les troupeaux qui ont poussé , la majeure partie des éleveurs se tournent vers certains pays voisins que sont la Guinée, la Cote d’Ivoire. Pour la transhumance nous payons plus de 500 000Fcfa au niveau des frontières Maliennes pour se rendre en Guinée et en Côte d’Ivoire. Une fois sur place le propriétaire, de chaque troupeaux paye plus de 150 000Fcfa à 500 000Fcfa par an au niveau des autorités locales d’accueil, composés comme suit : (Chef de village, chef des groupements de jeunes et femmes dans les zones où il n’y a pas d’autorités administratives). Malgré le respect de cette procédure légale, coutumière, nous sommes victimes des vols de bœufs, orchestrés par les autorités même qui nous ont accueillis une foi que l’argent fini.

Le constat des vols de nos troupeaux en Guinée et en Côte d’Ivoire de Janvier au 31 Mai est amer. Les Maliens ont perdu plus de 1000 têtes.

L’affaire Mamadou Djoumessi dit Madou Koyo Guinéen d’origine, est un voleur de renom, connu par les services de sécurités du Mali que celui la Guinée, circule comme un roi sans être inquiété.

En dehors des vols de nos troupeaux à l’extérieur du pays, le constat est amer ici au Mali et au Grabal de Niamanan dont les voleurs sont connus, ils menacent même les propriétaires qui osent les dénoncer.

L’appel à l’endroit de nos autorités :

Les autorités sont interpellés à veiller aux respects des personnes et de leurs biens comme indiqué dans la constitution du 25 Février 1992. Aujourd’hui, le souhait du gouvernement est la baisse du prix des viandes et du lait, chose qui ne verra jamais le jour sans une bonne politique et l‘amélioration des conditions des éleveurs.

Par ailleurs Alassane et Ibrahim Karagnera aborde dans le même sens que Niangadou. Ils demandent aux gouvernements de tisser des partenariats avec les pays voisin afin que nos éleveurs puissent bien faire leur séjours dans la quiétude. Que le gouvernement échange avec les éleveurs pour trouver les solutions aux problèmes évoqués pour le bonheur de la population.

Boubacar Diam Wagué
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