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Mise en œuvre de l’accord : Les concertations nationales, une nécessité
Publié le mardi 14 juin 2016  |  Le Républicain
session
© aBamako.com par A.S
session du Comité de suivi de l’Accord
Bamako, le 10 mars une session du Comité de suivi de l’Accord a eu lieu au CICB




La crise sans précédent que le Mali traverse avait pour solution définitive la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali, du moins aux yeux de beaucoup d’observateurs. Mais qu’en est-il aujourd’hui ?
Au regard de la situation actuelle du Mali, il apparait que l’accord est confronté à des blocages qui entravent sa mise en œuvre. Et parmi ces facteurs, l’on peut retenir entre autres : La composition hétéroclite des groupes armés, l'agenda différent des partenaires, un gouvernement totalement dépassé par la situation et indécis à la fois, une population qui ignore jusqu’à présent le contenu dudit accord, etc.

Actuellement, ce qui menace le plus le processus de paix, est la persistance de l’insécurité dans les régions du nord et dans certaines villes du centre du Mali. Ceux qui sont à l’origine de ce regain d'insécurité, ne sont pas forcement signataires de l'accord. Et pourtant la sécurité passe par une mise en œuvre de l’accord. D’ailleurs l’Etat malien subit une forte pression dans ce sens. La révolte des populations de Tombouctou et de Kidal, le 31 mai passé, n’est rien d’autre que le reflet de leur impatience pour une mise en œuvre urgente de l’accord, synonyme du retour de la paix. Les groupes armés et la communauté internationale, aussi, pressent le gouvernement malien pour une mise en œuvre rapide de l’accord, mais l’Etat traine des pieds et demande du temps et l’accompagnement de tous. Cet accompagnement est il possible sans une concertation des différentes forces vives de la nation ? Un retour sur l’historique des pourparlers d’Alger prouve à suffisance que le peuple malien n’a pas été consulté. De même, d'une manière générale, les partis politiques et la société civile n'ont pas été suffisamment impliqués dans le processus de négociation qui a aboutit à la signature de l’accord de paix. Un aspect important qui a échappé aux autorités par négligence ? Et n’est-ce pas là l’origine des lacunes de l’accord pour la paix et la réconciliation issu des pourparlers d’Alger? Ne faudrait-il pas engager le plus tôt possible les concertations nationales pour parfaire le document ? Des concertations qui sans pour autant apporter des amendements à l’accord permettront de se pencher sur les modalités de sa mise en œuvre.

O.B.D
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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