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Moussa Alassane Diallo, PDG de la BNDA sur l’environnement des Banques au Mali : «L’apport du secteur bancaire dans la construction du Mali a été de 1747, 5 milliards de FCFA au 31 décembre 2015»
Publié le mardi 14 juin 2016  |  Le Républicain
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie d`ouverture de la 6è édition de la journée des banques et établissements financiers du Mali
Bamako, le 03 juin 2016 au parc des Expositions. Il a été procédé à l`ouverture de la 6è édition de la journée des banques et établissements financiers du Mali autour du thème: financement des projets structurants pour une croissance économique soutenue et durable.




Le second numéro de l’émission Renouveau TV appelée : «Les décideurs», a eu comme invité le Président Directeur général de la Banque national de Développement agricole (PDG- BNDA), Moussa Alassane Diallo, non moins président de l’Association professionnelle des Banques et établissements financiers (APBEF). C’était le 7 juin 2016. Avec Moussa Alassane Diallo, Alexy Kalembry du journal «les Echos», animateur de l’émission, a tenté de savoir l’état de santé du secteur bancaire malien, l’apport de la BNDA dans le financement de l’agriculture, l’apport de la BNDA dans la politique de mécanisation de l’agriculture que le gouvernement a engagé, la faiblesse de la bancarisation au Mali, l’apport du secteur bancaire dans le développement du Mali, le développement de la monétique au Mali...
Selon le Pdg de la Bnda, le secteur bancaire malien se porte bien. La preuve, dit-il, toutes les Banques ont tenues leur Conseil d’Administration de l’exercice 2015. A la lumière des résultats obtenus, ajoute l’invité, l’on peut dire que l’année a été profitable aux Banques malgré la situation sécuritaire du pays. Selon lui, le financement de l’agriculture se fait de façon très méthodique. Car, explique t-il, 75% de la population malienne est rurale. «C’est un métier qui demande une plus grande professionnalisation, de la méthode. La Bnda bénéficie de zéro subvention de la part de l’Etat, mais paye ses impôts (plus d’un milliards de FCFA payés en 2015). Pour faire le financement donc, elle a constitué une équipe pluridisciplinaire qui a permis à toutes les compétences de s’exprimer. Sa deuxième chance a été une structuration mis en place qui a permis d’intégrer les éléments intérieurs et extérieurs de la Banque », dit-il. Du point de vue de Moussa A. Diallo, l’arrivée de certaines caisses d’épargnes dans le financement de l’agriculture ne constitue nullement une menace pour sa Banque. «La seule BNDA ne suffit pas pour fiancer l’agriculture quant on sait qu’on a d’énormes défis à relever dans le financement des aménagements pour assurer l’autosuffisance alimentaire », insiste le PDG de la BNDA. Concernant l’apport de la Bnda dans la mécanisation de l’agriculture, M.A. Diallo a salué l’idée avant d’ajouter qu’elle mérite d’être encadrée à travers l’entretien des tracteurs, du sol, etc. «Sur les 1000 tracteurs, la Bnda est à 600 tracteurs financés à ce jour », a précisé M.A.Diallo. Deux choses expliquent, indique le président de l’Apbef, la faiblesse du taux de bancarisation au Mali (14%). « La première justification est que l’économie malienne est très informelle. Deuxième explication, avec 14% du taux de bancarisation, ont est dans une économie vierge où tout est à refaire, à reconstruire. La solution. Il faut aller vers les Pem et Pmi qui feront l’économie de demain », explique l’orateur. Comme solution, il faut aller vers l’industrialisation. « Si on veut se développer, réfléchissons à une politique de mutation vers l’industrie. C’est ça qui crée l’emploi, la valeur ajoutée, la richesse», appuie le PDG de la BNDA. L’apport du secteur bancaire dans la construction du Mali, déclare-t-il, au 31 décembre 2015 a été de 1747, 5 milliards de FCFA et les emplois bancaires ont atteints 3, 235 milliards de FCFA. Pour amener les Banques à financer plus le secteur primaire (soutenu à seulement 4% aujourd’hui), le PDG de la BNDA préconise de faire des recherches structurelles très profondes pour professionnaliser les acteurs. De son point de vue, l’Apbef a comme difficulté majeur, ses crédits en souffrance. Elle est la dernière de l’espace Uemoa avec 21% du taux de dégradation d’impayés.
Hadama B. Fofana
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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