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Moussa Alassane Diallo, PDG de la BNDA : «La reprise économique rapide du Mali après la crise de 2012 a été rendue possible grâce au secteur des PME-PMI»
Publié le mercredi 15 juin 2016  |  Le Reporter
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie d`ouverture de la 6è édition de la journée des banques et établissements financiers du Mali
Bamako, le 03 juin 2016 au parc des Expositions. Il a été procédé à l`ouverture de la 6è édition de la journée des banques et établissements financiers du Mali autour du thème: financement des projets structurants pour une croissance économique soutenue et durable.




L’enregistrement du premier numéro de «Les décideurs», émission à vocation économique organisée par Renouveau TV, a eu lieu le mardi 7 juin 2016 dans le studio de la Maison de la presse. Les invités du jour étaient le président de l’Organisation patronale des industriels, Cyril Achcar, et le PDG de la Bnda, Moussa Alassane Diallo. Le débat était dirigé par Alexis Kalambry, Directeur de publication du journal «Les Echos».
Avec le Pdg de la Banque nationale de développement agricole (Bnda), Moussa Alassane Diallo, il a été question du secteur bancaire au Mali. Parlant du sujet, l’invité dira que le secteur bancaire au Mali se porte bien malgré la crise. D’autant plus que, selon lui, toutes les banques ont tenu leur Conseil d’administration et l’exercice 2015 a été profitable pour l’ensemble des banques au Mali. Aux dires du Pdg de la Bnda, la reprise économique rapide du Mali après la crise de 2012 a été rendue possible grâce aux secteurs des Petites et moyennes entreprises et des Petites et moyennes industries ( Pme-Pmi).
Par ailleurs, parlant du succès de son institution, il dira que le savoir-faire de la Bnda est en train de s’exporter au Burkina Faso. Car, selon lui, toutes les banques agricoles dans la zone Uemoa ont connu des faillites. Il ajoutera que le maintien de la Bnda en performance résulte de la constitution d’une équipe pluridisciplinaire. Avant d’indiquer que les besoins de financements agricoles sont tellement énormes aujourd’hui que la Bnda seule ne peut combler. «Si les autres banques sont en train de venir dans les financements de l’agriculture, cela est une véritable opportunité pour la Bnda», a déclaré Moussa Alassane Diallo.
Il a en outre rappelé que le taux de bancarisation dans l’espace Uemoa est de 14% et celui du Mali, 16%, tout en soulignant qu’on parle aujourd’hui de moins en moins de taux de bancarisation, mais plutôt du taux d’inclusion financière, c’est-à-dire le transfert de l’argent à travers le téléphone dont le taux est de 33% au Mali.
Le Pdg de la Bnda a fait savoir que les principaux clients des banques au Mali sont dans les domaines du commerce (64% du financement), qui constituent, pour lui, un défi majeur à relever pour les institutions financières. «Le défi qui est posé aux banques, c’est comment assurer la mutation du secteur commercial au secteur industriel», a-t-il expliqué.
Concernant le développement de la monétique, Moussa Alassane Diallo a évoqué deux contraintes majeures. Il s’agit du problème d’électricité et du téléphone. Quant à l’apport des banques maliennes à l’économie nationale, le Pdg de la Bnda a informé qu’il s’élève à 1.747 milliards de Fcfa.
De son côté, le président de l’Organisation patronale des industriels, Cyril Achcar, a parlé des problèmes de l’industrie malienne tout en rappelant que le climat des affaires au Mali, en général, est difficile. Selon lui, notre pays est le premier importateur des produits industriels de l’Uemoa. Toute chose, à l’en croire, qui ne favorise pas la croissance économique du Mali.
Le président Achcar a par ailleurs indiqué que le Mali compte une centaine d’unités industrielles formelles, alors que la Côte D’Ivoire et le Sénégal se trouvent à 3.000 unités industrielles formelles. Il dira qu’il n’y pas de développement sans industrie et propose à l’Etat de mettre en œuvre des réformes conjoncturelles et structurelles.
Diango COULIBALY
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