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Les auteurs de Le Mali sous Moussa Traoré reviennent à la charge : «Soumana Sako édifierait mieux les jeunes générations en publiant un ouvrage sur la gouvernance chaotique pendant la Transition»
Publié le jeudi 16 juin 2016  |  Le 22 Septembre
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de lancement du livre ``Le Mali sous Moussa Traoré``
Bamako, le 14 avril 2016 au CICB. Il a été procédé au lancement de l`ouvrage intitulé ``Le Mali sous Moussa Traoré`` de Djibril Diallo.




Monsieur le Directeur de publication du 22 septembre
Dans votre parution du 24 mai 2016 Soumana Sako réplique à notre droit de réponse du 12 mai 2016.
Les auteurs de Le Mali sous Moussa Traoré, d’entrée de jeu tiennent à lever une équivoque tendancieuse : autant le livre est un ouvrage collectif autant les répliques à nos détracteurs sont le travail du même groupe. Aucun anonyme n’a abusé du label.
Pour avoir écrit que Soumana Sako appartient au Mali sous Moussa Traoré, que «bien qu’étiqueté opposant, il a franchi à une vitesse fulgurante tous les échelons de l’appareil d’Etat sous « la dictature », nous avons eu droit, en lieu et place d’un droit de réponse, à une diatribe dont la virulence du ton étonne de la part de quelqu’un qui se veut homme du peuple et homme d’Etat. Pas un paragraphe qui ne soit truffé d’expressions injurieuses, de termes discourtois voire même franchement vulgaires.
Les auteurs de Le Mali sous Moussa Traoré que Soumana Sako qualifie de « profiteurs de la démocratie » ne saliront pas ‘’sa démocratie’’ en lui tenant compagnie dans les égouts.
Notre position, au départ était de ne pas réagir parce que nous nous sommes fixés comme principe de ne pas alimenter la polémique en répondant à des propos haineux ou méprisants qui n’ont rien à voir avec le débat démocratique serein.
Nous avons changé d’idée parce que la lecture de ce texte-fleuve met en évidence le profil psychologique de son auteur.
Soumana Sako a écrit une autofiction dont le personnage central se présente comme un individu suffisant, à l’ego surdimensionné développant un fort penchant narcissique.
Dans le récit les mises au point n’apportent aucun démenti.
« L’étudiant de la 4è année ENA …a été libéré à temps pour qu’il ne rate pas l’occasion de se présenter à son examen de fin d’études ». Soumana Sako confirme et précise : l’arrestation a eu lieu le 26 mai 1974. « J’ai été libéré le 11 juin 1974 vers midi, soit l’avant-veille de la date programmée pour la soutenance de mon Mémoire de fin de cycle ».
Soumana Sako affirme qu’en 1974 ils étaient seulement trois hommes dans tout le pays à oser défier la junte militaire. Les deux sont tombés dans la trappe.
Franchement, si le pouvoir était machiavélique comme il le décrit et s’il voulait sa perte, aurait-il manqué d’arguments pour le maintenir en détention au-delà de la date des examens ? Rien n’a été pourtant fait et rien ne sera fait après par les autorités pour briser le parcours scolaire et administratif de celui qui s’autoproclame ‘’ennemi public no 1’’. La raison en est toute simple : contrairement à ce qu’il prétend, Soumana Sako n’a jamais été vu par le régime comme un élément dangereux.
Quand nous avons dit que vingt ans plus tard les étudiants de l’AEEM arrêtés suite à des manifestations ne bénéficieront pas de la même mansuétude, Soumana Sako répond qu’aucun membre de l’AEEM n’a été arrêté pendant la Transition Démocratique. Vingt ans après 1974 nous conduit à 1994. La Transition avait vécu et Soumana Sako n’était plus aux affaires. Du reste il ne serait jamais venu à l’esprit du Premier ministre d’embastiller un étudiant alors que l’AEEM siège au CTSP et que ses troupes tiennent la rue.
S’agissant de son interview de recrutement, Soumana Sako affirme que sa demande d’Ordre de mission a été bloquée au Cabinet de la Présidence pendant près d’un mois par des « cadres ignorants et malveillants » et qu’il lui a fallu « expliquer au Secrétaire général de la Présidence, M. Django Sissoko, ce que signifiait ‘’job interview’’ » pour que la situation soit débloquée. Peut-on être aussi désobligeant !
La réalité est plus prosaïque. Soumana Sako pour qui, sa nomination comme Contrôleur Général Adjoint de l’Etat procédait d’une ‘’logique d’humiliation’’ («car en tant qu’ancien Ministre « (il) devait servir sous les ordres d’un ancien Directeur de Cabinet »), a cru qu’il pouvait contourner son chef de Service. Voilà la raison du blocage.
Soumana Sako demandera à rencontrer Django Cissoko qui le recevra en son domicile, un vendredi comme il le dit lui-même (pour être plus précis : sous la pluie et accompagné par son ami Ahmadou Gouro Diall), pour apprendre qu’en tant que fonctionnaire, il devait obligatoirement suivre la voie hiérarchique. Ce qu’il finit par faire. Alors qui a falsifié l’histoire ?
La régularisation des salaires : un fonds de commerce politique
Dans notre « fameux et fumeux livre », nous n’avons à aucun moment abordé la question du paiement des salaires. Mais Soumana Sako ne pouvait pas ne pas en parler puisque c’est son fonds de commerce politique. Nous n’allons pas épiloguer sur le sujet. Certains cadres et agents parmi ceux qu’il associe à « son exploit » sont les premiers à avoir révélé que la méthode cavalière utilisée avait atteint ses limites. D’aucuns pensent même que ceci est une des raisons inavouées de son départ précipité du gouvernement.
Soit-dit en passant : l’individu qui a couché sur papier la composition d’un ‘’Gouvernement révolutionnaire’’ dans lequel le nom de Soumana Sako figure comme Premier ministre et Ministre des Finances n’était pas « un commerçant détaillant dont les affaires ne marchaient plus du fait que les retards de salaires étaient de retour ». L’homme est bien connu dans son quartier, Bagadadji. Parti à l’aventure, il est rentré au bercail, des années après, ne jouissant plus de toutes ses facultés mentales.
Nommé Premier ministre le 2 avril 1991, Soumana Sako affirme qu’entre début avril et fin juillet, il a apuré tous les arriérés et accordé une double augmentation de salaire ; ceci en partant du néant absolu. Quelle prouesse ! Un titre phare de l’époque qui s’intéressait prioritairement aux questions économiques l’avait pourtant longuement interpellé sur la question. La réponse est toujours attendue même après la scandaleuse « affaire du Trésor ».
L’affaire SABENA : le grand flop
Non, Soumana Sako, l’Affaire SABENA n’a pas abouti :
-dans l’avion arraisonné au Nigéria, du chanvre indien a été trouvé. Dans l’aéronef de la SABENA, on n’a pas trouvé une once d’or ;
-le Premier ministre Sako a convenu d’une transaction avec la Belgique mais il n’y a pas eu d’entente. La gestion du dossier sera laissée à ses successeurs.
Ce qui était attendu de l’Opération Coup de poing dirigée par le Ministre en personne c’est plus qu’une confrontation des quantités déclarées sur LTA et de celles déclarées sur les registres des Douanes. Débusquer les fraudeurs relève du travail quotidien des douaniers hier comme aujourd’hui. Si l’Affaire « a éveillé la conscience politique de vos concitoyens et isolé le régime, y compris au plan international », c’est parce qu’au moment où se déroulait l’opération une rumeur folle circulait: l’aéronef étranger contiendrait de l’or que la famille présidentielle et certains dignitaires du régime tentaient de faire sortir frauduleusement du territoire.
Voilà ce qui a fait le buzz (pour utiliser le langage des jeunes rencontrés à Kalaban). Cette rumeur a été relayée par la presse internationale dont Jeune Afrique que vous citez. On la trouve aussi dans des ouvrages d’auteurs célèbres tels que L’argent noir de Pierre Péan (Fayard 1988).
Soumana Sako devenu Premier ministre affirme n’avoir pas voulu engager une vendetta personnelle. Ce qu’on attendait de Zorro, c’est la justice pas la pitié. D’où vient d’ailleurs la soudaine magnanimité de celui qui a annoncé partout, ‘’sans sourciller’’ qu’on avait retrouvé dans les banques suisses l’équivalent de plus de1200milliards de francs CFA planqués par Moussa Traoré et sa famille ? Annonce entourée d’une véritable campagne de lynchage médiatique du Président présenté comme un chef d’Etat kleptocrate.
« Le Président Moussa Traoré est soupçonné d’avoir détourné deux milliards de dollars qui proviendraient essentiellement de l’extraction de l’or du Mali. De février 1985 à août 1987 (notez bien la date), 169 chargements d’or ont transité du Mali à la Suisse via Bruxelles de façon légale pour affinage mais au lieu d’être restitué à l’Etat malien, le produit des ventes aurait abouti sur des comptes privés du clan Traoré » (Rapport du CCFD : Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement CCFD) ;
« La fortune de Moussa Traoré est estimée à un à deux milliards de dollars provenant en partie de centaines de kilos d’or enfouis dans des caisses métalliques et expédiées en Suisse (DATAS) ».
Le gouvernement de Soumana Sako sollicitera et obtiendra l’entraide judiciaire de la Suisse. Mais aucune trace de ‘’l’or fictif de Mariam’’. Le ministre de la Justice fera un rapport dans ce sens, en son âme et conscience, rapport que le Premier ministre de la Transition jugera inacceptable. Le ministre préférera perdre son portefeuille. Ceci est connu de tous mais le dire est ‘’une falsification délibérée de l’histoire’’.
Le député et écrivain Jean Ziegler un des grands meneurs de cette campagne de dénigrement se fera condamner à deux reprises par le Tribunal de Grande Instance de Versailles pour affirmations calomnieuses contre le Président Moussa Traoré. Mais ceci, la presse nationale ne l’a pas jugé digne d’être relayé.
A l’issue du Procès Crimes économiques, aucun dignitaire du régime n’a été épinglé et jugé pour cette affaire, alors sur quoi se base Zorro pour affirmer que « si l’Affaire SABENA sentait du soufre, c’est du côté de certains compagnons des falsificateurs » ? Qu’est-ce qu’il attend pour approfondir les investigations et obliger ces ‘’compagnons des falsificateurs’’ à rendre gorge ?
De la démission du Gouvernement :
M. Sako est parti sur un coup de tête. Nous confirmons.
M. Sako dit qu’une première fois il avait voulu démissionner. Il y a renoncé à l’issue de l’audience en tête-à-tête avec le Président Moussa Traoré. Cette fois-ci, il n’a pas attendu le retour du Président en visite d’Etat en Algérie pour lui remettre sa démission. Comment qualifier la précipitation et l’inconvenance du geste ?
De la Constitution du 12 janvier 1992 ( ?) et de l’article 76 :
Soumana Sako affirme que les dignitaires de l’UDPM n’ont pas fait l’objet d’ostracisme parce que la Constitution du 12 janvier 1992 ( ?) ne contenait aucun article 76. Ceci est inexact. Aucun dignitaire de l’UDPM n’a exercé un poste de responsabilité entre 1991 et 2001. Certains d’entre eux occuperont les fonctions énumérées seulement à partir de 2002 avec la politique de gestion consensuelle du pouvoir du Président Amadou Toumani Touré.
Soumana Sako est le seul à désigner la Ière Constitution de l’IIIème République : Constitution du 12 janvier 1992 au lieu du 25 février 1992, comme publiée au Journal Officiel. Si tant est que cette dénomination est incorrecte pourquoi le Premier ministre en son temps n’a pas saisi la Cour constitutionnelle pour rectifier l’erreur au lieu d’être le seul Malien à appeler autrement la première Constitution de la Troisième République?
L’article 76 était sans conteste une atteinte aux libertés. Dès son Congrès constitutif, en mars 1979, l’UDPM demandera son abrogation. Ce qui permettra à beaucoup d’anciens cadres de l’US-RDA d’occuper des postes de responsabilité. Cette disposition juridiquement contestable pouvait se comprendre politiquement.
Tout comme le refus de permettre à des citoyens de créer le parti de leur choix alors même que la Constitution l’autorise. Comme sous la Première République avec ’’ l’affaire Mamadou Faïnké’’. Comme sous la IIIème République avec le refus de délivrer récépissé à tout parti portant le sigle UDPM et l’emblème du Lion debout.
Par ailleurs nous ne comprenons pas pourquoi Soumana Sako a tenu à rappeler que son père a été ‘’arrêté et humilié à Nyamina par la junte militaire tant à la suite du coup d’Etat du 19 novembre 1968 qu’à la veille du 26 mars 1991’’. Il aurait pu tout aussi préciser que son père était Secrétaire général de la Sous-section US-RDA de Nyamina le 19 novembre 1968 et Secrétaire général de la Sous-section UDPM de Nyamina jusqu’à la veille du 26 mars 1991.
Du jugement sur Moussa Traoré
« Il faut relativiser le jugement sur Moussa Traoré ». Cette phrase est une citation. Elle est de Soumana Sako. Nous n’ouvrirons pas un débat inutile sur l’intention de l’auteur et la réception du message.
Surtout si l’auteur se trompe sur la date et le nom de l’animateur de l’émission. Il est encore heureux qu’il ne conteste pas la tenue de l’événement qui n’a pas eu lieu le 26 mars 1998 et dont l’animateur n’était pas feu Lamine Coulibaly. L’émission a été diffusée en direct le 27 mars 1999 et elle était dirigée par Tiona Mathieu Koné qui a présenté comme invité surprise, Soumana Sako venu par surprise et qui lui a fait de la place auprès de Lamine Coulibaly. Paix à son âme !
Soumana Sako reconnaît avoir rapporté les propos tenus par le notable de Niamina. Même si pour en atténuer la portée, il ajoute n’avoir pas « indiqué qu’ils résumaient le sentiment commun de tous les notables ». Mais il ne dit pas aussi que les propos de l’Ancien ont été recadrés au cours de l’entretien ni même après.
« Musa ka basi ma se anw ma » : ce n’est pas la première personne du singulier que le vieux a utilisée mais la première personne du pluriel et ce n’est pas le pluriel de majesté, celui dont M. Sako a usé dans le long entretien qu’il a accordé au journal Procès-verbal du 5 août 2014. C’est un nous collectif qui traduit bel et bien le sentiment de l’aréopage réuni dans le vestibule du Chef.
Ceci dit l’image du Président Moussa Traoré qui apparaît dans le récit de Soumana Sako est différente des clichés auxquels nous ont habitués « les démocrates sincères et patriotes convaincus ».
Soumana Sako fait une distinction nette entre le chef et l’entourage du chef qualifié ‘’d’aile mafieuse du régime’’.
Il a été appelé au gouvernement par le Président Moussa Traoré alors qu’il n’avait aucune relation avec lui, ni politique ni personnelle.
Il a collaboré avec le Président Moussa Traoré et il ne le regrette pas : « J’ai servi sous le régime du Président Moussa Traoré… Je ne regrette en rien d’avoir occupé ces différents postes et si cela avait été à refaire, je l’eusse fait en posant les mêmes conditions que j’avais posées au ministre d’Etat et au Président. »
Il affirme avoir discuté avec le Président Moussa Traoré pendant plus de vingt minutes, lors d’un Conseil des ministres (‘’le reste du gouvernement restant muet comme une carpe’’, quelle irrévérence !); ce qui prouve que le Président a une grande capacité d’écoute et qu’il ne refuse pas le débat contradictoire. Ce que ne peuvent pas dire de M. Sako tous ses anciens collaborateurs.
Le Droit de réponse de Sako a été complété le 30 mai 2016 par un addendum qui précise les raisons du démantèlement de l’Escadron blindé. En réaction à cet additif, beaucoup de militaires anciens et en activité de tous rangs, nous ont fait part de leur indignation. Nous n’en dirons pas plus par respect pour nos Forces armées et de Sécurité. L
a mesure, au lieu de sécuriser l’arme blindée, l’a fragilisée. La plupart des servants des engins ont pris la retraite anticipée, par dépit. Voilà le désastre. En plus de l’Escadron, la Sécurité d’Etat aussi était, semble-t-il, dans son collimateur. Bref tout ceci dénote un antimilitarisme viscéral qui conduit jusqu’à soutenir sans nuance que l’armée sous la première République était forte et que c’est sous la deuxième République qu’elle a commencé à s’affaiblir. Ce qui, pour les militaires, est une contrevérité énorme.
Pour illustrer la suppression de l’Escadron blindé Soumana Sako fait allusion à la flotte aérienne égyptienne clouée au sol par Israël. Est-ce que pour autant l’Egypte a supprimé son Armée de l’Air et réparti entre les autres armes, ses avions de combat?
La mesure avait aussi pour but, dit-il, de « réduire les chances militaires de réussite d’un putsch fomenté essentiellement à partir d’une seule garnison, en l’occurrence celle de Kati. » Et pourtant elle n’a pas empêché la perpétration du coup d’Etat du 22 mars 2012 fomenté aussi à partir de Kati.
Soumana Sako nous fait une mauvaise querelle en affirmant que nous avons écrit dans notre livre que « jusqu’au 25 mars 1991, le Mali était un paradis terrestre que des martiens seraient venus transformer en enfer. » Cela relève de la mauvaise foi manifeste.
En écrivant Le Mali sous Moussa Traoré, nous avons voulu apporter notre contribution à la vaste entreprise de réconciliation nationale véritable et d’ancrage définitif de la démocratie. Parce que pour nous, la cohésion interne et la stabilité politique et sociale de la nation passent par la connaissance de la vérité historique. Ce que nous refusons, c’est la vision intégriste qui consiste à faire croire que le paradis perdu le 19 novembre 1968 a été retrouvé le 26 mars 1991.
Que chaque fois qu’il s’agit du Président Modibo Kéita et du régime de l’USRDA, il ne faut dire que du bien. Tout propos contraire est un blasphème. Que s’agissant du Président Moussa Traoré et de l’UDPM, il ne faut dire que du mal.
Toute appréciation positive est une hérésie. Nous avons dit et répété que pour nous il ne s’agit pas de soutenir qu’un régime a fait mieux qu’un autre, mais qu’au nom du développement du pays, dans le cadre de la continuité de l’Etat, un régime a consolidé des assises posées par le régime précédent.
Soumana Sako qui prépare son retour en grâce s’adresse à ses cadets en insultant ses aînés. Il ne sait pas, comme le dit l’adage, que l’homme est le remède de l’homme.
A propos de la Transition démocratique, Abdoulaye Sékou Sow affirme : « Cependant si certains ont émis des appréciations très sévères sur la gestion du Premier ministre de la Transition, d’autres ont tenu à souligner la valeur exemplaire de cette période… » (L’Etat démocratique républicain, p.152).
Au lieu de s’échiner à vilipender « ceux qui n’ont rien appris ni rien oublié », Soumana Sako édifierait mieux les jeunes générations en publiant un ouvrage sur la gouvernance chaotique pendant la Transition. Ce faisant il veillera à se débarrasser d’abord de son nombrilisme pour ne pas tomber dans ‘’la falsification délibérée de l’Histoire contemporaine’’.
Les Auteurs de Le Mali sous Moussa Traoré
Djibril Diallo et autres
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