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Lynchage des voleurs : La Trijeud-Mali appelle au respect des droits humains
Publié le vendredi 17 juin 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence publique de Trijeud- Mali en commune II
Bamako, le 04 juin 2016 Trijeud-Mali a tenu sa troisième Conférence publique en commune II




Au cours d’une conférence publique qu’elle a organisée sur le terrain de basket Ball de la commune II au tour du thème « jeunesse, halte aux atteintes aux droits humains », la tribune jeune pour le droit au Mali a dénoncé la recrudescence de l’application de l’ancien article 320 avant d’appeler la population au respect des droits humains.

Pour discuter de cette problématique du banditisme avec la couche juvénile, les responsables de la tribune jeune pour le droit au Mali avaient à leurs côtés, les acteurs de la justice et de la sécurité.

Dans son introduction liminaire, la représente du président du Trijeud, Bintou Bagayoko dira que cette conférence en commune II entre dans le cadre de la campagne de formation et de sensibilisation des jeunes sur les droits de l’homme au Mali initié et exécuté par la Trijeud sur le financement du fond national pour la démocratie. « La conférence publique est initiée à l’issu de plusieurs constats faits à travers le district de Bamako, qui est la croissance du banditisme sous toutes ses formes, rien ne semble arrêter un tel fléau » a-t-elle souligné. Avant d’indiquer, que la population dans un état d’âme de colère, d’incompréhension et de vengeance semble ne plus faire confiance à sa justice. Elle poursuivra en ajoutant que la Tijeud a constaté que la population se rend elle-même justice en s’adonnant à des actes non conventionnels tout en ôtant de la façon la plus cruelle la vie aux présumés auteurs de vol. Elle ajoutera que, communément le terme article 320 est utilisé pour désigner l’acte en question.

« Cette pratique est une violation flagrante des valeurs les plus fondamentales de la personne humaine car la constitution du Mali en vigueur et les instruments juridiques nationaux et internationaux l’interdisent » a-t-elle martelé. D’où l’importance dit-elle de sensibiliser les citoyens sur les conséquences pour eux-mêmes de se rendre justice dans un Etat de droit dans lequel la primauté est donnée à l’application des textes législatifs.

Elle a terminé en appelant les jeunes de la commune II à abandonner la pratique du lynchage des voleurs et au respect le droit à la vie.

Oumar B. Sidibé
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