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Discours du président IBK à l’occasion du premier anniversaire de la signature de l’Accord de paix pour la réconciliation nationale : « j’ai l’intime conviction que la paix n’a jamais été aussi proche »
Publié le lundi 20 juin 2016  |  L’Essor
Discours
© aBamako.com par A.S
Discours de condoléance de IBK
Bamako, le 30 septembre 2015 le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita a tenu un discours de condoléance pour les victimes du pèlerinage




Il y a un an, le gouvernement et l’ensemble des mouvements armés parachevaient le processus de signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. A l’occasion de cet anniversaire, le chef de l’Etat s’est adressé hier à la nation. Dans son message, il revient sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord dans des domaines aussi variés que les réformes politiques et institutionnelles, la défense et la sécurité, le développement économique, social et culturel ainsi que la justice, la réconciliation nationale et les questions humanitaires. Tout en reconnaissant qu’un certain retard et de multiples défis immenses jalonnent encore le processus de paix, le président Ibrahim Boubacar Keïta invite tous nos compatriotes à avoir foi au Mali et à l’Union sacrée. Nous vous proposons le texte intégral du discours du chef de l’Etat.

« Mes chers compatriotes,

Je voudrais vous renouveler mes vœux les plus chaleureux et les plus sincères à l’occasion du mois de Ramadan.

Puisse Le Très Haut exaucer tous les vœux que nous avons ardemment formulés pour la prospérité de notre chère Patrie et le retour définitif de la paix afin que les laborieuses populations de notre beau pays se consacrent, en toute quiétude, aux tâches de développement !

Mes Chers Compatriotes,

Le 20 juin 2015, il y a tout juste un an, le gouvernement de la République du Mali et l’ensemble des mouvements armés parachevaient, ici même à Bamako, le processus de signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale au Mali, issu du processus d’Alger. C’était en présence de plus d’une dizaine de chefs d’Etat africains et de nombreuses autres personnalités étrangères.

C’est l’occasion, pour moi, d’exprimer notre profonde reconnaissance à la France, à l’organisation des Nations Unies, à l’Union africaine, à la CEDEAO, à l’Algérie en sa qualité de chef de file de la Médiation internationale et président du Comité de suivi de l’Accord, à l’Union européenne, à l’OCI, au Burkina Faso, à la Mauritanie, au Niger, au Nigeria, au Tchad et aux Etats-Unis d’Amérique, qui n’ont ménagé aucun effort pour la restauration de la paix et de la stabilité au Mali.

Je redis ici notre respect à la MINUSMA qui a payé un lourd tribut pour la stabilisation au Mali. Je félicite vivement mon frère et ami, le ministre Mahamat Saleh Annadif, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et je voudrais, en cette occasion solennelle, lui confirmer la disponibilité totale du peuple et du gouvernement du Mali à travailler étroitement avec lui pour la réussite de sa noble mission.

Ceux qui ont été acteurs ou témoins de cet événement ne se sont point trompés sur sa portée historique, convaincus qu’ils étaient que les Maliennes et les Maliens écrivaient une nouvelle page de leur Histoire millénaire.

Un an après sa signature, l’Accord connaît des progrès certains dans sa mise en œuvre, même si je dois reconnaitre qu’un certain retard et de multiples défis immenses jalonnent encore le processus de paix. C’est par ailleurs le motif pour lequel j’ai nommé cette semaine, en Conseil des ministres, Mahamadou Diagouraga, comme le Haut Représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la Réconciliation, afin d’assurer un suiv
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