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Le president IBK à propos de l’accord pour la paix : « La MINUSMA a payé un lourd tribut pour la stabilisation au Mali », IBK dixit
Publié le jeudi 23 juin 2016  |  L’Agora
Condoléances
© aBamako.com par A.S
Condoléances du Président Ibrahim Boubacar KEITA à l’Ambassade de la République de Côte d’Ivoire au Mali
Bamako, le 13 mars 2016 Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, écrit dans le livre de condoléances ouvert à l’Ambassade de la République de Côte d’Ivoire au Mali, suite à l’attaque terroriste du 13 mars 2016 à Grand




Le Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA ne s’est fait prier pour s’adresser à ses compatriotes le 19 juin dernier, veille d’une signature historique laquelle, marque d’ailleurs, le 1er anniversaire de l’Accord de paix pour la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger. Depuis, un repère qui permet désormais à l’Etat malien de fonctionner sous l’œil vigilant de la Communauté internationale. Dans son allocution, le Président IBK a énuméré un chapelet de difficultés qui tourmentent la mise en œuvre de l’accord avant de plaider pour une stratégie à la fois diligente et efficace en vue de mettre en minorité les ennemis de la paix et de la République. Un an après la signature de l’Accord, le bilan demeure satisfaisant, même si la Minusma paie le plus lourd tribut pour la stabilisation au Mali.
Situant l’événement dans son contexte, le Président de la République IBK, a de prime abord mis un accent particulier sur l’impact de la signature du 20 juin 2015 qui a réuni à Bamako le Gouvernement de la République du Mali,l’ensemble des Mouvements, le processus de signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale au Mali, issu du processus d’Alger en présence de plus d’une dizaine de Chefs d‘Etat africains et de nombreuses autres personnalités étrangères.
La première institution de la République a saisi cette occasion pour exprimer profondément sa parfaite reconnaissance à la France, à l’Organisation des Nations Unies, à l’Union Africaine, à la CEDEAO, à l’Algérie en sa qualité de Chef de file de la Médiation internationale et Président du Comité de suivi de l’Accord, à l’Union européenne, à l’OCI,aux USA et à tous ces pays africains qui n’ont ménagé aucun effort pour la restauration de la paix et de la stabilité au Mali.
Ses remerciements les plus sincères ont été adressés à la Minusma lorsqu’il reconnait, lui-même que la Mission onusienne « a payé un lourd tribut pour la stabilisation au Mali », a-t-il laissé entendre.
Dans la grille de lecture du Président de la République SEM IBK pour ce qui concerne la signature de l’Accord depuis le 20 juin 2015, des progrès notoires apparaissent certes sans oublier les quelques zones d’ombre qui ne s’expliqueraient que par la mauvaise foi d’une minorité qui tient, à tout prix, à retarder le processus de paix et de réconciliation.
« Un an après sa signature, l’Accord connaît des progrès certains dans sa mise en œuvre, même si je dois reconnaitre qu’un certain retard et de multiples défis immenses jalonnent encore le processus de paix », a-t-il martelé.
Face aux grands défis, le Président de la République n’hésite point de prendre les grandes décisions en plaçant les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. C’est toute chose qui justifie la raison de la nomination en Conseil des Ministres de M. Mahamadou Diagouraga, comme le Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, afin d’assurer un suivi rapproché et diligent des principales étapes du processus et prendre toute décision nécessaire à la prévention de tout blocage éventuel, a dit le Président de la République.

IBK s’est appesanti dans son discours sur le prix que lui et son gouvernement accordent à la paix et à la réconciliation « En homme de paix soucieux d’abréger les souffrances des millions de populations de notre pays, j’ai porté la mise en œuvre diligente et intégrale de l’Accord au rang d’une priorité absolue. Ce souci est aussi celui du Gouvernement, de nuit comme de jour, a mobilisé toutes les ressources et les énergies à cet effet » a-t-il expliqué.
Avant de rappeler que les souffrances physiques et morales endurées du fait de l’exil, des violences et autres brimades de toutes natures ainsi que la destruction du patrimoine culturel national doivent appartenir désormais au passé.
Pour le Président IBK, la mise en œuvre de l’accord exige des réformes politiques et institutionnelles, la défense et la sécurité, le développement économique, social et culturel ainsi que la justice, la réconciliation nationale et les questions humanitaires.
Au plan des réformes politiques et institutionnelles, il a été procédé à : la nomination et l’installation des Gouverneurs des nouvelles Régions de Taoudéni et Ménaka pour lesquelles une enveloppe de 1 milliard huit cent millions de FCFA a été affectée pour la réhabilitation, la construction et l’équipement d’infrastructures de l’Administration générale
IBK a estimé que toutes les autres actions de développement du pays non liées à l’Accord poursuivent leur cours normal !
En tout état de cause, au regard des immenses espoirs nourris par le peuple malien, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita s’illustre, à tous points de vue, comme le meilleur symbole de la réussite des Maliens. Pour sa part, nous sommes condamnés à réussir.
Le rêve que caresse le Président pour le Mali est plus qu’une religion, car, « nous avons besoin de paix et de sécurité, d’un pays vivant et fort où il fait bon vivre. Je prends l’engagement de me dédier à ce combat et j’invite tous mes compatriotes à avoir foi au Mali »,a-t-il souligné.
Paraphrasant le Pasteur noir américain, nous ajouterons : « Nous sommes condamnés de vivre tous ensemble sinon nous mourir tous ensemble comme des idiots. »
Moussa Wélé DIALLO

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