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A propos de Kidal : Mara indexe IBK
Publié le samedi 25 juin 2016  |  L’aube
Obsèques
© aBamako.com par mouhamar
Obsèques nationales de Mme KEITA Mariam Travélé
Bamako, le 17 Avril 2014. Les obsèques nationales de la Première première dame du Mali, Mariam Travélé ont lieu jeudi en présence de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, président de la République, Chef de l`Etat et son gouvernement.




La commission d’enquêtes parlementaire à propos des événements de mai 2014 à Kidal, vient de déposer son rapport. Cette commission, après des mois d’investigations et d’auditions, a respectivement engagé la responsabilité de Moussa Mara, ancien premier ministre ; Soumeylou Boubeye Maïga, ancien ministre de la défense et du général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées, dans les événements qui ont conduit à la débâcle militaire, puis à la perte de Kidal.

Ainsi, la commission d’enquêtes a demandé l’ouverture d’une procédure judiciaire contre Moussa Mara, Soumeylou B Maïga (sous réserve) et Mahamane Touré. Le trio est appelé à rendre des comptes à la justice.



Mais, la conclusion de la commission d’enquêtes de l’Assemblée provoque l’ire des partisans de l’ancien premier ministre. Ceux-ci estiment qu’il s’agit là d’une cabale dont l’objectif final est de nuire à leur mentor. Aussi, les mêmes partisans affirment que l’ancien premier ministre commence à déranger, y compris dans les cercles proches de la famille. Cela en raison des activités politiques d’un Mara qui a déclaré ses intentions de succéder à Ibrahim Boubacar Keïta. L’ancien premier ministre se prépare déjà pour la présidentielle de 2018. Et il ne s’en cache pas.

Mais, au-delà de ces explications, il semble que Mara, lui-même, ne supporte pas d’être présenté par la commission d’enquêtes comme étant le principal responsable de la tragédie de Kidal. «Le premier ministre ne pouvait se rendre à Kidal, sans l’accord du président de la République », affirmait Moussa Mara dans un entretien accordé à un média étranger.

En clair, l’ancien premier ministre pointe du doigt le chef de l’Etat dont la responsabilité ne saurait être occultée dans cette affaire.

Et du côté de Mara, l’on indique clairement que s’il doit « couler », il entrainera avec lui beaucoup d’autres responsables. Des révélations en perspective ? Sans doute.

Hamady
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