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2ème réunion du Comité consultatif national du Projet- Partenariat pour le Coton dans les pays du C-4 USAID-C4CP: La restitution du bilan des activités 2015-2016 au menu
Publié le lundi 27 juin 2016  |  Le 22 Septembre
Coton
© Autre presse
Coton malien
Coton malien




Après leur première session, tenue le 23 octobre 2014, consacrant le lancement de ce projet au Mali, les membres du Comité consultatif national (CCN) du Mali se sont retrouvés, une fois de plus, à Olympe Hôtel International de Bamako, le vendredi 24 juin, pour dresser le bilan de leurs activités. Et cela, dans le cadre de la tenue de la 2ème réunion du Comité consultatif national du Projet-Partenariat pour le Coton dans les pays du C-4, que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad.
L’ouverture de cette importante réunion était présidée par le Directeur National de l’Agriculture, Siaka Fofana, en présence du Chef du Projet de Partenariat C4CP, Dr Michael J. Simsik, du Coordinateur National du Projet C-4 Mali, Amadou B. Ouadidjie, du Directeur Général de l’Institut d’Economie Rurale, Hamadoun Abdoulaye.
Il est à rappeler que le projet USAID-C4CP est un projet qui s’étale sur 4 ans (2014-2018). Il a pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire dans les zones ciblées des pays du C4CP. S’y ajoutent l’augmentation des revenus des hommes et des femmes producteurs, ainsi que ceux des transformateurs de coton dans les zones ciblées. Ce projet se focalise sur le coton et les cultures de rotation, notamment les céréales et les légumineuses.
A l’entame de la réunion, le Coordinateur National dudit Projet au Mali a rappelé que, depuis la signature des différentes conventions avec les Programmes de Mise en Œuvre (PMO) il y a eu beaucoup d’échanges, d’ateliers de formation, d’harmonisation de visites de terrain tenus tant au niveau national qu’au niveau régional. Le bilan des activités menées fait ressortir la formation de 22 formateurs dont 4 femmes et 12 pour les 3 PMO retenus, la formation de 142 agents de base dont 24 femmes, la formation de 20 enquêteurs dont 3 femmes, la conduite par des productrices ou groupements de productrices de 14 parcelles de démonstration dont 6 de coton, 4 de maïs et 4 d’arachide.
Le Coordinateur du Projet C-4 Mali n’a pas oublié de mentionner les difficultés auxquelles son Projet a été confronté. Il s’agit notamment du retard dans la signature des conventions (retard dans la mise à disposition des fonds) l’installation tardive des pluies en certains endroits entrainant un retard dans le calendrier agricole des producteurs et des productrices, le retard dans la livraison des documents d’exécution par les PMO.
Le Chef du Projet de Partenariat C4CP a précisé que son Projet est financé par l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) à hauteur de 7,400 milliards de FCFA et mis en œuvre par le Centre International pour le Développement des Engrais (IFDC). Le Gouvernement américain, à travers l’initiative du « Feed the Future », a pris l’engagement de venir au secours à plus d’un millard de personnes, soit un sixième de la population mondiale, qui souffre de faim chronique.
C’est dans cette perspective de développement durable que le Gouvernement Américain, à travers l’USAID, a financé un premier programme de renforcement du secteur du Coton en Afrique de l’Ouest et du Centre (WACIP). Ce programme a été mis en œuvre entre 2006 et 2013 par l’IFDC. Les résultats de ce programme ont été encourageants. A partir d’avril 2014, un second Accord de Coopération pour le financement du projet C4CP a été signé dont la mise en œuvre est également assurée par l’IFDC, a confié Dr Michael J Simsik.
Prenant la parole à l’ouverture des travaux, le Directeur national de l’Agriculture a souligné l’importance de la culture du coton au Mali. Selon lui, celle-ci représente pour le Gouvernement du Mali un important instrument de lutte contre la pauvreté. Raison pour laquelle, les autorités maliennes continuent de consentir des efforts importants pour relever les défis qui entravent la production cotonnière, notamment la stagnation des rendements aux champs et la baisse de la compétitivité, a soutenu le Directeur National de l’Agriculture.

Adama Bamba
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