Faits Divers
De l’abus de confiance à abus de pouvoir : Pour qui se prend Dado Gakou ?
Publié le lundi 27 juin 2016 | Le Flambeau
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Dado GAKOU se croit tout permis. Parce qu’elle travaille au pôle économique, ou bien parce qu’elle est la fille d’un homme très connu à Bamako, M. Garanké ? Selon elle, son papa est un officier de la gendarmerie très connu pour ses nombreuses affaires dont celle de la vente de véhicules. Après avoir contracté une dette auprès de M. Momo Bangoura, un jeune menuisier guinéen vivant au Mali, Dado Gakou refuse de s’acquitter vis-à-vis de son créancier.
Selon M. Momo BANGOURA, le 17 octobre dernier, il a été approché par Dado GAKOU à travers Bassolo, un ami à lui qui est également vendeur de meubles. Elle était intéressée par des fauteuils marque « Gros Salon » constitué d’un fauteuil 3 places, un fauteuil 2 places et 2 fauteuils une place. À en croire le jeune Bangoura, il a été sollicité car les fabrications de Bassolo ne répondaient pas au choix de la dame GAKOU. « Solidarité confraternelle oblige, Bassolo accompagna sa cliente chez moi qui y trouva sans peine son choix. Après échanges, nous avons convenu comme prix d’achat la somme de deux cent quinze mille franc CFA (215 000) FCFA. Dado n’ayant pas la totalité de cette somme me proposa de payer Mille francs (100 000) FCFA sur place et a promis de régler le reliquat, soit le montant de cent quinze mille (115 000) dans quelques jours. Après avoir eu l’assurance par Bassolo que Dado était pour lui une bonne cliente, j’ai accepté. Du coup, elle a payé cent mille francs (100 000) et a pris mes fauteuils », raconte M. Bangoura. Et de signaler qu’une attestation a été faite, mais Dado Gakou aurait profité de l’ignorance de ses clients pour mettre un autre nom qui n’est pas la sienne. « Il a fallu plusieurs semaines d’appels sans cesse de Bassolo et de moi-même pour que Dado m’envoie deux fois 25 000 francs CFA par Orange Money. Ainsi, il restait à payer en tout la somme de soixante-cinq mille (65 000 F CFA) », a-t-il ajouté. Selon lui, chaque fois que Dado Gakou répond à ces appels téléphoniques, elle s’exprime en ces termes : « Allo, le menuisier j’étais en voyage et je ne t’ai pas oublié. Vraiment pardonne moi hein, in-cha-Allah je viendrais payer ton argent le vendredi ou le lundi, t’inquiète, je t’ai dit que je suis la fille de Garanké non ? Alors 65 000 FCF, c’est combien si ce n’est une minable somme pour que je ne puisse payer ».
Comme les promesses de celle qui aime bien se faire appeler la fille de Garanké n’ont jamais été tenues, et Momo Bangoura, ne sachant plus à quel saint se vouer, décida de faire migrer l’affaire dans la presse. Joint au téléphone Mme Gakou est pourtant montée sur ses grand chevaux pour une affaire qu’elle minimise : « Monsieur le journaliste, laisse-moi te dire que je ne paierai cet argent par peur de quoi que ce soit. Que vous me dénoncez, je ne serai ni la première, ni la dernière personne à être dénoncée dans les journaux, plusieurs grandes personnalités ont été sur la sellette et continuent de vivre la tête haute à Bamako ici. Donc cet argent je le paye quand je veux », a-t-elle martelé. Ce que la jeune Dado Gakou ne sait pas est que, quand on travaille au pôle économique, à fortiori, fille d’une grande personnalité, on se respecte et on respecte les autres. En tous cas, comme le précise le Coran, « quiconque fait un atome de bien le verra de même que qui quiconque fait un atome de mal le verra »
Nous y reviendront au besoin
Dognoumé DIARRA
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