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Nango Dembélé, ministre de l’élevage et de la pêche : « Nos abattoirs ne répondent pas aux normes… »
Publié le lundi 27 juin 2016  |  L’enquêteur
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de passation de service au ministère du développement rural .
Bamako, le 18 janvier 2016 à la cité administrative. La salle de conférence du ministère du développement rural a servi de cadre à la cérémonie de passation de service entre le ministre sortant du développement rural Dr Bocary TRETA et les ministres entrants de l`agriculture et de l`élevage et de la pêche, respectivement Kassoum DENON et Dr Nango DEMBELE. (Photo Nango DEMBELE )




« Le personnel du secteur du développement rural est vieillissant… »

La qualité des abattoirs maliens est de plus en plus mise en doute par les consommateurs de viande. Conséquences : les producteurs maliens de viande ne peuvent pas exporter. A l’exception de la nouvelle société d’abattage de Kayes, gérée par la société LAHAM-Sa. La révélation est du ministre malien de l’élevage et de la pêche, Nango Dembélé, à la faveur de la conférence que les départements du développement rural ont animé en début de mois de juin à la Maison de la presse.



L’abattoir frigorifique de Sabalibougou est vendu à des privés qui l’entretiennent mieux que l’Etat et ce, depuis 1997. Cependant, Nango Dembélé regrette le fait que malgré cette bonne volonté de l’Etat, « les équipements de ces installations sont dépassés. Aussi, nos abattoirs ne répondent pas aux normes…L’Etat doit aller vers la régulation en laissant le secteur aux privés qui se montreront responsables. Il y a une forte demande d’entreprises étrangères notamment qui veulent investir dans les abattoirs au Mali. » Seul bémol de ce côté aussi, « le bœuf sahélien n’est pas rentable sur le marché international. » Alors, conseil du spécialiste, « il faut aller vers une amélioration génétique des espèces animales par le moyen des technologies. Ce qui rendre la viande et le lait produits au Mali plus compétitifs. »

Le vieillissement du personnel du secteur inquiète les ministres Denon et Dembélé

Nango Dembélé et son homologue de l’agriculture, Kassoum Denon, déplorent criardement le « vieillissement du personnel du secteur ». Les vétérinaires les plus compétents n’ont pas moins de 30 ans de carrière. » Ce qui est signe de désintérêt pour un secteur pourtant pourvoyeur d’emplois et porteur et vital pour assurer l’autosuffisance alimentaire dans notre pays.

Boniface Dembélé
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