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Art et Culture

Entre Mali et Cuba, le roman-photo d’un tube
Publié le mardi 28 juin 2016  |  Le monde.fr




Des Maravillas de Bamako, il ne reste plus que de vieux vinyles aux pochettes jaunies et le souvenir tenace d’un tube : Rendez-vous chez Fatimata. Cette histoire à la fois drôle et triste, qui mélange ­allègrement politique, musique et photographie, est racontée cet été sur les cimaises des Rencontres d’Arles. Elle plonge ses racines dans les années 1960, cette période charnière qui suit l’indépendance du Mali : une ­parenthèse de quelques années, pendant lesquelles un vent de créativité et d’utopie a soufflé sur le pays, avant de s’éteindre, avec le coup d’Etat et l’arrivée de la dictature, en 1968.

C’est le producteur et compositeur français Richard Minier qui a remonté le fil de cette histoire et en a collecté les traces depuis plus de quinze ans. En 1999, alors qu’il est à la recherche d’artistes pour un documentaire sur la musique malienne, il rencontre Boncana Maïga. Et découvre que ce spécialiste de musique ­reconnu, qui a produit Alpha Blondy, sait aussi jouer de la flûte traversière et parler espagnol. Le musicien lui raconte qu’il y a bien longtemps, dans sa jeunesse, il est parti à Cuba, y a fondé un groupe à succès, Las Maravillas del Mali, et composé un tube qui a cartonné dans toute l’Afrique de l’Ouest.

« C’est un peu mon Buena Vista à moi ! »
Le producteur se met alors en tête de retracer cette drôle d’aventure politico-musicale et de retrouver les survivants, pour en faire un documentaire. Et éventuellement relancer le groupe. « C’est un peu mon Buena Vista à moi ! », plaisante ­Richard Minier, dans un clin d’œil aux...
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