Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Avenir de la nation : La ‘’Poutimania’’ de retour
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  Le Point
Vladmir
© AFP par YURI KOCHETKOV
Vladmir Poutine
Vladmir Poutine, Président de la Fédération de Russie




L’idée avait été lancée, il y a quelques mois de cela, de recueillir suffisamment de signatures en faveur de l’intervention de la Russie dans la crise malienne. On croyait la flamme éteinte, mais voilà que le mouvement ‘’An tôrô la’’ refait surface, plus que jamais décidé à solliciter les services du ‘’peu souriant’’ Poutine. Selon Bamadou Niaré de ce mouvement, la puissance de Poutine ne se fait pas dire.
La Syrie est l’exemple patent. Ce qui plaît chez Poutine, a-t-il expliqué sur Radio Nièta, c’est son manque d’hypocrisie : «Il est avec toi ou il ne l’est pas». Mais, le mouvement de préciser qu’il ne s’en prend à personne, à aucun autre partenaire.
Il souhaite tout simplement le soutien supplémentaire de la Russie de Poutine. Il compte donc recueillir quelque 8 millions de signatures afin de décider Poutine à voler au secours d’un pays avec lequel il partage une longue histoire datant du premier président du Mali indépendant, Modibo Keïta ; d’un pays qui a déjà été beaucoup assisté d’abord par l’URSS (armement, infrastructures sportives et universitaires, coopération en matière d’éducation : de nombreux professeurs soviétiques enseignaient au Mali, formation de nombreux cadres…) puis, par la Russie.
Tout cela est vrai, mais le problème est que la France est là, plus présente que jamais. Et tant que cela est, il ne faut pas se leurrer, Koulouba n’osera jamais franchir le pas. Sauf s’il est contraint par le peuple (ce qui est peu probable) à travers les signatures que ‘’An tôrô la’’ cherche à recueillir.
Dans tous les cas, le mouvement aura joué son rôle jusqu’au bout, l’essentiel étant de faire ce qu’on a à faire, avant de se soucier de s’occuper des autres, de ce qu’ils doivent faire.
Enseignement supérieur : Après l’I.U.G., le CEN-SNESUP
Le Comité exécutif national du SNESUP a déposé un préavis de grève de 48 heures (29-30 juin) pour obliger le gouvernement à solutionner la crise à l’Institut Universitaire de Gestion (I.U.G).
Il réclame aussi la démission du ministre, Me Mountaga Tall, et de son Recteur, Samba Diallo. Cette grève, si elle a lieu, concernera tout l’Enseignement supérieur, de même que le secteur de la Recherche scientifique qui forme le même syndicat. Mais, au-delà de l’I.U.G., Me Tall pourrait avoir fort à faire avec le CEN-SNESUP qui n’est pas satisfait, par ailleurs, du rythme de gestion des dossiers relatifs au protocole d’accord signé, il y a cinq mois, entre les deux parties.
Et qui, selon le CEN, n’ont enregistré aucune avancée. Il ne serait donc pas étonnant que les prochains mois soient mouvementés dans les milieux universitaires et de la recherche.
Administration de Kidal : Arrêtons le bluff !
Oui, le bluff a assez duré et il faut arrêter de dilapider l’argent du contribuable en procédant à la nomination de cadres qui ne vont peut-être jamais fouler le sol de Kidal.
À côté des décideurs, l’ORTM est là pour amuser la galerie en diffusant des reportages réalisés sur le sol de Gao avec des responsables censés servir à Kidal.
Quelle farce ! Si nous n’avons pas les capacités de nous rendre à Kidal, autant rester à Bamako et gérer les supposées affaires à travers le gouverneur de Gao. Il ne sert à rien de déployer toute une administration inutilement. Ce n’est pas ainsi qu’on récupérera Kidal.
Rassemblés par la Rédaction
Commentaires