Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gouvernance du secteur de la sécurité : Le mecanisme de coordination se met en place
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  L’Essor
Atelier
© aBamako.com par A.S
Atelier stratégique interministériel USA-Mali/secteur sécurité
Bamako, le 28 juin 2016 à l`Ecole de Maintien de la Paix. La Coordination des questions sécuritaires USA-Mali a tenu un atelier stratégique interministériel




Les grands défis auxquels les différents pays africains sont confrontés relèvent, pour la plupart, de problèmes de gouvernance : gouvernance politique, économique, sociale mais également gouvernance du secteur de la sécurité. A cela sont venus se greffer des défis sécuritaires avec une ampleur toujours grandissante, et dépassant désormais les frontières classiques des pays ou même des régions. Au niveau national, il est indispensable d’impulser une culture du travail et de la réflexion interministériels.
C’est ce qui justifie, sans doute, la tenue depuis hier d’un atelier « stratégique sur la coordination interministérielle de l’initiative pour la gouvernance du secteur de la sécurité » à l’École de maintien de la paix.

D’une durée de trois jours, la rencontre est organisée par le gouvernement, en collaboration avec l’ambassade des Etats-Unis et l’assistance technique de l’Institut national démocratique (NDI). La session vise à produire des recommandations pour la mise en place d’un mécanisme de coordination interministérielle et de sensibilisation sur les questions relatives au secteur de la sécurité.

GouvernancePrésidée par le Commissaire à la reforme du secteur de la sécurité, l’inspecteur général Ibrahima Diallo, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du chef d’État-major particulier du président de la République, le général Oumar Dao. Y ont également pris part le premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis au Mali, Young Andrew, le facilitateur principal de l’atelier, l’ancien ministre Soumeylou Boubèye Maïga et de nombreux cadres militaires et civiles.

Pour rappel, le président des Etats-Unis, Barack Obama a lancé l’Initiative pour la gouvernance du secteur de la sécurité, dont la dénomination en anglais est « Security Governance Initiative » (SGI) avec le président Ibrahim Boubacar Kéïta et cinq autres dirigeants africains, lors du sommet des leaders tenu en 2014. Le président Obama a porté son choix sur le Mali en raison de l’engagement du président Kéïta pour la promotion de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et la réforme durable du secteur de la sécurité au Mali.

Dans son intervention, le représentant de l’ambassade des Etats-Unis a souligné que le peuple américain partage les mêmes objectifs que le peuple malien. « Nous voulons tous une société où nos enfants peuvent aller à l’école et trouver des emplois. Nous voulons tous éduquer nos enfants dans la sécurité », a ajouté Young Andrew.

Pour lui, l’initiative SGI fera partie de cette vision en soutenant les efforts du gouvernement du Mali à réaliser les rêves de ses citoyens en leur offrant une gouvernance coordonnée, efficace et attentive faite d’engagement, de motivation, de personnel qualifié et uni autour d’une mission et d’un objectif communs.

Le Commissaire à la reforme du secteur de la sécurité quant, à lui, juge urgent de créer et d’institutionnaliser un mécanisme de coordination interministérielle viable en vue d’harmoniser les interventions de tous les acteurs du secteur de la sécurité, y compris le pouvoir législatif et la société civile. L’inspecteur général Ibrahima Diallo a invité les participants, au cours de leurs discussions, à déterminer les critères d’une coordination interministérielle efficace ainsi que son mécanisme de fonctionnement ; à identifier les rôles et responsabilités respectifs, les risques, lacunes, faiblesses et conséquences d’une mauvaise coordination.

Le commissaire à la réforme du secteur de la sécurité a aussi insisté sur les avantages que le gouvernement pourrait tirer d’une bonne coordination interministérielle, en particulier dans un domaine aussi sensible et crucial que celui de la défense et de la sécurité. « Je demeure convaincu que cet atelier nous permettra de comprendre cette démarche, de se l’approprier et de la pérenniser, afin de vaincre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, qui empêchent tout développement dans nos régions », conclut Ibrahima Diallo.
M. SIDIBÉ
Commentaires

Titrologie



L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment