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L’Indépendant N° 3194 du 5/2/2013

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La situation au Mali évoquée par le vice-président américain à l’Elysée : La France et les Etats Unis d’accord pour placer la force africaine sous mandat de l’ONU
Publié le mardi 5 fevrier 2013  |  L’Indépendant


Joe
© aBamako.com par Autre presse
Joe Biden et François Hollande à l`issue de leur entretien à Paris.
Paris,le 04 février 2013.


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Paris et Washington sont convenus, lundi 4 février, de la nécessité de mettre en place « aussi rapidement que possible » au Mali une force de maintien de la paix placée sous l’autorité de l’Organisation des Nations unies, a déclaré le vice-président américain, Joe Biden, aux côtés du président François Hollande. « Nous sommes tombés d’accord sur le fait que la force africaine au Mali soit aussi rapidement que possible placée sous l’autorité de l’ONU », a dit Joe Biden. C’est « une opération qui devra devenir une opération de maintien de la paix », venait de dire à ses côtés François Hollande.

Le Vice-président américain, Joe Biden et François Hollande

Avancée par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors du 20e sommet de l’Union africaine (UA), le 27 janvier, en Ethiopie, l’option d’un déploiement de casques bleus au Mali était depuis officiellement soutenue par Paris. Le mandat supposé de ces casques bleus inclurait la protection des civils, la stabilisation dans les villes reconquises et la préparation d’élections. Comme la résolution 2085, qui avait autorisé à la fin de décembre le déploiement de la force africaine au Mali, ce mandat devrait être fortement axé sur les droits de l’homme.

Cette force permettrait d’encadrer un processus de réconciliation au Mali, et de réfréner règlements de comptes et vengeances dans le Nord, après l’occupation de la région par les groupes islamistes armés. La semaine dernière, l’organisation non gouvernementale Amnesty International affirmait que l’armée malienne avait arrêté et exécuté plus d’une vingtaine de civils dans le Nord, et réclamait une enquête sur la mort de civils qui pourrait être liée à un raid aérien au premier jour de l’intervention française.

Cependant, la Commission nationale des droits de l’hommes a contesté ces accusions sous prétexte qu’elles ne sont accompgnées d’aucune preuve.

Youssouf CAMARA

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