Editorial
Edito Ça suffit ! : IBK est-il rééligible ?
Publié le jeudi 7 juillet 2016 | Le Forum
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© aBamako.com par A S
Commémoration du 26 mars 2015 Le Président IBK dépose une gerbe de fleurs au monument des martyrs |
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Commémoration du 26 mars 2015 Le Président IBK dépose une gerbe de fleurs au monument des martyrs |
On avait cru d’aller au changement avec l’élection d’Ibrahim Boubacar Kéïta à la magistrature suprême. Mais, à un rythme lent, on est tenté de dire que le changement promis par l’ancien candidat n’en demeure qu’un slogan. Si le chef de l’Etat n’accélère pas la cadence de la réalisation de ses promesses électorales, le divorce risque d’arriver en 2018. Comme rien n’est illusoire en politique, tout ce qui se dit sur les lèvres pourra être concrétisé. Dans les perspectives des élections à venir. Un homme averti en vaut deux, dit-on.
Le peuple qui aura vécu le désir d’aller au changement estompé va difficilement soutenir pour un deuxième mandat en 2018 avec les mêmes propos jamais réalisés d’un homme qui se réclame « Kankélétigui ». C’est déjà la déception chez de nombreux électeurs qui avaient placé leur confiance en l’homme à poser les jalons de la refondation de la République. Avec ce sentiment de désamour, la déception est au rendez-vous, mais peut-on être sûr de la réélection d’IBK ? Un célèbre penseur ne disait-il pas « on peut mentir au peuple une fois mais on ne peut pas mentir au peuple tout le temps ».
Celui qui disait que le changement est psychologique aura tout à fait raison car la grande pompe du Mali d’aller au changement sous IBK s’est justement limitée dans les discours de campagnes.
En tout cas la question a désormais une réponse claire car, ses électeurs en possession de leurs cartes affirment en grande majorité, de savoir faire autrement leur choix en 2018. Très peu de personnes voyaient en lui le contraire du changement tant prononcé par lui-même pendant la campagne électorale de 2013.
La gestion de la crise du nord et l’armée ont été tout le temps son leitmotiv. Chacun de ces dossiers n’en connait un dénouement qui se distingue du passé.
Abdoulaye A DIARRA
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