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Le Togo rend hommage à ses Casques bleus tués au Mali
Publié le dimanche 10 juillet 2016  |  AFP
Hommage
© aBamako.com par A.S
Hommage aux casques bleus guinéens tués
Le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, patron de la force onusienne déployée au Mali, la Minusma, rend hommage aux casques bleus morts vendredi à Kidal, ce mercredi 17 février 2016 à Bamako.




Lomé, Le Togo a rendu un hommage funéraire vendredi à Lomé aux cinq Casques bleus togolais tués le 29 mai dans une embuscade "terroriste" dans le centre du Mali.

Les cinq Casques bleus avaient été tués à 30 km à l’ouest de Sévaré, dans la région de Mopti. Cet attentat contre la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) n’a pas été revendiqué. La Minusma s’était contentée à l’époque d’évoquer dans un communiqué une attaque "terroriste".

Les cinq hommes ont été décorés vendredi à titre posthume par le président togolais Faure Gnassingbé.

La cérémonie, à laquelle assistait l’AFP, s’est déroulée non loin du palais présidentiel en présence de hauts responsables des Forces armées togolaises (Fat) et d’une délégation de l’armée malienne.

"Vous avez été au bout de votre engagement et je tiens ici à rendre hommage à votre courage et à votre abnégation. Aux côtés de nos amis et alliés engagés dans une lutte difficile pour la préservation de nos valeurs et de nos libertés, vous avez fait face à la mort", a déclaré M. Gnassingbé, "fier (...) de l’image que vous renvoyez de notre cher pays".

Plus d’un millier de soldats togolais sont déployés au Mali dans le cadre de la Minusma. Le nord du pays était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite
évincée.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé
isoler définitivement les jihadistes.
ek/dom/dab
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