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Riziculture: L’ASSEMA et ses partenaires reflechissent sur 4 variétés de riz
Publié le mercredi 13 juillet 2016  |  L’Essor
Riz
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L’atelier consultatif national d’informations descriptives de 4 variétés de riz irrigué, du plateau, de submersion et de bas-fonds à haut rendement et préférées par les producteurs des zones agro-écologiques au Mali a débuté hier à la Direction des finances et du matériel du ministère de l’Agriculture. Ces variétés sont le « Gambiaka » pour le riz irrigué, le « Dougafa P17 pour le riz pluvial, la DM 16 pour le riz d’immersion et le SIK9.

L’atelier regroupe les professionnels des semences évoluant dans le secteur privé, du semencier national, des Instituts de recherche agronomique et des services de vulgarisation. Ces professionnels doivent réfléchir de façon approfondie sur le choix des 4 variétés de semences à haut rendement, homologuées, préférées sur le marché et adaptées aux différentes zones agro-écologiques citées ci-dessus, sur l’élaboration des plans de production, sur les propositions de voies d’accès facile aux semences de riz de qualité par les producteurs et sur le renforcement de partenariat entre les secteurs public et privé.

Ils doivent aussi faire ressortir les différentes variétés de riz préférées et cultivées en culture irriguée, de bas fond et en système de riziculture de submersion contrôlée. Les participants doivent également avoir une visibilité sur les semences de base et de pré-base produites sur les trois dernières années et connaitre les contraintes liées à la production de semences de riz en général dans notre pays.

Quant au séminaire, il s’inscrit dans le cadre du plan et du budget annuel 2016 de l’Association semencière du Mali (ASSEMA) et de la réalisation du projet de mise à l’échelle des semences de riz. Financé par l’Agence américaine de développement international (USAID) pour 3 millions de dollars, soit 15 milliards de Fcfa, le projet de mise à l’échelle des semences du riz couvre 4 pays de l’Afrique de l’Ouest (Mali, Sénégal, Burkina-Faso et Nigéria). Avec une durée de deux ans (2016-2017), le projet renforcera les capacités de 140 entrepreneurs privés et techniciens. Il produira également 1200 tonnes de semences de base de riz, 3000 tonnes de semences certifiées de riz et touchera 30.000 producteurs des variétés performantes et climato-intelligente de riz mises au point par la recherche.

Précisant que l’atelier se situait dans le cadre d’un projet dénommé ‘Offensive riz exécuté au Mali par l’ASSEMA et la Coordination nationale des organisations professionnelles paysannes (CNOP), le représentant du président de l’Association semencière du Mali, Soumaïla Maïga, a souligné l’importance capitale de la rencontre eu égard à la place de la riziculture dans notre pays.

La spécialise nationale de semences, Dr Sokona Dagnoko Sissoko, a, quant à elle, fait constater que le riz est devenu de nos jours une denrée de plus en plus importante dans le régime alimentaire des populations ouest africaines. De plus l’utilisation des semences de qualité de variétés performantes, des engrais et des bonnes pratiques culturales s’avère cruciale dans l’augmentation de la production et de la productivité. En organisant cet atelier relève, la spécialiste, l’ASSEMA entend honorer ses engagements envers ses partenaires régionaux et contribuer ainsi à l’atteinte des objectifs du projet. Dr Sokona Dagnoko Sissoko espère enfin que le séminaire permettra d’identifier au moins quatre variétés performantes et préférées par les consommateurs par zone agro-écologique.

De nos jours a constaté, de son coté, le représentant du Directeur national de l’Agriculture (DNA), Adama Yaya Diarra, la production du riz est devenue une activité génératrice de revenus pour les producteurs et productrices. Mieux elle s’intègre parfaitement au système d’exploitation des Offices et Agences de développement de la riziculture. « Toutefois malgré l’intensification des aménagements réalisés par ces différentes structures, poursuit le représentant du DNA, la demande n’a cessé d’augmenter pour approvisionner les grands centres urbains et ne cesse de croître en direction de l’extérieur ».

« C’est pourquoi, le principal défit actuel demeure la levée des contraintes majeures liées au développement de la production de riz. L’insuffisance des semences de base et pré-base, d’équipements agricoles des producteurs, le faible niveau d’information et de formation des acteurs et la faible organisation du circuit de commercialisation de la production rizicole sont ces contraintes majeures » a énuméré, M. Diarra.
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