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Pour la libération de leurs camarades détenus a la police : Des jeunes du Quartier-Mali barricadent la route de l’aéroport
Publié le mercredi 13 juillet 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Manifestation
© aBamako.com par as
Manifestation organisée par l`association Yèrè Wolo Ton
6 aout 2012. Bamako. Les marcheurs projetaient se rendre à Koulouba pour rencontrer le président de la République Dioncounda Traoré, qu`ils exigent la démission. Un corde constitué d`éléments de la police, de la gendarmerie et de la Garde nationale leur a barré la route à coup de grenade lacrymogène. On se rappelle que le 21 Mai une manifestation similaire avait terminé par l`agression du président Traoré dans ses bureaux au palais de Koulouba.




Mécontents de l’arrestation de leurs amis, des jeunes du Quartier-Mali ont momentanément bloqué hier le passage aux usagers de la route de l’aéroport. Une situation vite maitrisée par les éléments du Groupement mobile de sécurité qui ont dispersé les manifestants.
A la base de cette manifestation, une confrontation avec des armes à feu entre les jeunes du Quartier-Mali et ceux de Bozola dimanche dernier lors d’une soirée "balani" qui a fait plusieurs blessés.
Informés, des éléments de la police ont interpellé, selon des témoins, une vingtaine de personnes de part et d’autre. Après les interrogatoires, des individus, faute de preuve les accablant, ont été libérés entre lundi et mardi.
Mécontents de la détention du reste de leurs camarades, des jeunes du Quartier-Mali n’ont trouvé d’autres moyens que de barricader les deux côtés de l’autoroute de l’aéroport empêchant la circulation des engins. Ils avaient tenté de brûler des pneus sur la route. Ce qui a engendré un véritable bouchon aux alentours de 17 h ce mardi.
Informés des éléments du GMS ont aussitôt réagi en dispersant les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes et libéré les voies sous les jets de pierre des manifestants.
En plus de la déperdition culturelle qu’elles engendrent, les soirées "balani" sont devenues des occasions des règlements de compte entre les gangs du même quartier ou même de différents quartiers.
Youssouf Coulibaly
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