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Mali: la CMA réaffirme son attachement à l’accord d’Alger
Publié le lundi 18 juillet 2016  |  AFP
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger.




Niamey - La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) du Mali et la coalition de groupes armés progouvernementaux maliens baptisée "la Plateforme" ont réaffirmé dimanche à Niamey leur "attachement" à l’accord d’Alger, indique un "document d’entente" signé par les responsables des deux parties.

L’accord d’Alger peine à être mis en oeuvre depuis sa signature en mai 2015 par le gouvernement malien et des groupes armés pour instaurer une paix durable dans le Nord du Mali, également théâtre de nombreuses rébellions touaregs. Il prévoit notamment la création d’assemblées régionales dotées de pouvoirs importants, élues au suffrage universel direct. Mais sans autonomie ni fédéralisme, selon Bamako.

"La CMA et la Plate-forme réaffirment leur attachement à l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali", précise le document signé dimanche soir et publié lundi par les médias officiels.

Les deux groupes se sont dit "attachés" aux "mécanismes de mise en oeuvre" de l’accord et ont "exprimé leur volonté de contribuer à faciliter son application", souligné le texte.

Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, lui-même touareg, et
l’ambassadeur d’Algérie au Niger Ballal Azzouz étaient présents à la signature du document.

"C’est extrêmement important pour vous-mêmes, pour le Mali, pour le Niger et pour toute la sous-région", a commenté à la télévision, M. Rafini, un Touareg du nord du Niger, proche du Mali. "En attendant la mise en oeuvre" de l’accord d’Alger, les deux camps conviennent de "prendre des dispositions immédiates" en vue de "faire baisser la tension à Kidal" et d’une "gestion collégiale de la sécurité" et des "activités socio-économiques", note le communiqué.

Ils ont également souhaité une "accélération du processus" de mise en place des autorités intérimaires" et "l’opérationnalisation des patrouilles mixtes".

"La stabilité souhaité n’est pas gagnée d’avance", surtout "avec le chaos en Libye", a confié à l’AFP une source touareg nigérienne.

"Il faut aussi résoudre l’équation Iyad Ag Ghaly (chef du groupe jihadiste Ansar Dine), qui a des affinités avec des membres de la CMA", souligne cette
source qui a requis l’anonymat.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, dont Ansar Dine. Ces djihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.




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