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Réconciliation des acteurs de football du Mali: Et si on organisait des assises nationales?
Publié le mardi 19 juillet 2016  |  La Mutation
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.




Depuis le 10 janvier 2015, les acteurs maliens du ballon rond continuent de s’entredéchirer avec son lot de méfiance, de suspicions, de divisions entre les différents acteurs de ce sport roi. Si cette machine infernale ne se stoppe pas, c’est le football malien qui risque d’en pâtir. Pour cela il urge de trouver une solution définitive à cette crise d’où l’organisation des assises nationales ou forum national peu importe l’appellation qu’on peut en faire pour amener tous les acteurs autour de l’essentiel à savoir le développement de la discipline.
Ce qui vient de se passer le 2 juillet 2016 à Ségou avec la mise en place d’une ligue parallèle à celle dirigée par Mamadou Sow prouve à suffisance que la crise a beau de jour devant elle. Du coup il ne faudrait pas être surpris si demain on assistait à la mise en place des ligues parallèles dans les 8 autres régions en attendant la mise en place des ligues de Taoudéni et de Ménaka. Ce qui risque de constituer une menace pour la sécurité intérieure du pays quand on sait qu’en octobre 2017, la fédération malienne de football tiendra son assemblée générale élective sachant aussi qu’une année plus tard c'est-à-dire 2018 le Mali organisera l’élection présidentielle. Aujourd’hui il urge d’organiser des assises nationales ou forum national peu importe le nom pour réconcilier l’ensemble des acteurs de football en conflit depuis le 10 janvier 2015 surtout quand on sait que les échéances des équipes différentes nationales sont déjà à nos portes. En effet les Cadets et les Juniors respectivement tenants du titre de champion d’Afrique et vice-champions du monde et 3e africain et mondial n’ont pas droit à l’erreur. Du coup ces deux catégories doivent décrocher leur qualification dans ses différentes phases finales pour confirmer la bonne santé du football chantée sur tous les toits du monde entier. Quant aux Aigles du Mali, ils doivent prouver que leur élimination dès le premier tour de la CAN 2015 était un accident de parcours. Quant à une qualification pour une phase finale de coupe du monde, les maliens veulent rêver de voir les Aigles à celle de 2018. Tout cela ne peut s’obtenir dans un climat délétère exécrable, de méfiance, de suspicions, de divisions entre les différents acteurs de ce sport roi.
Le président de la république, Ibrahima Boubacar Keita, interpellé !

Aujourd’hui il n’est un secret de polichinelle pour personne que malgré la reprise du championnat national et le démarrage des compétitions de la coupe du Mali, la tension reste de mise entre les responsables du comité exécutif de la fédération malienne de football et le Collectif se réclamant des ligues et clubs majoritaires de la fédération malienne de football. Du coup la fin du championnat national ainsi que la coupe du Mali risquent d’être houleux surtout si le Djoliba et le COB parvenaient à accéder au carré d’as du championnat national. Les signaux ont été déjà lancés par la ville de Tombouctou qui a manifesté son hostilité à recevoir certains responsables de football le 8 juillet dernier. Du coup il revient aux plus hautes autorités du pays et plus particulièrement le président de la république, Ibrahima Boubacar Keita, d’amener toutes les parties protagonistes à se retrouver autour d’une table pour faire la paix des braves et cela pour le bonheur du football malien. Une chose est claire quelque soit le verdict du TAS attendu le 12 août prochain, il n’y aura de stabilité car la partie vaincue ne croisera pas ses bras. La meilleure solution aujourd’hui c’est trouver une entente interne entre les différents protagonistes de la crise. Cela est d’autant plus nécessaire quand on sait que les autorités du pays font face à la crise sécuritaire qui a failli menacer l’existence même du pays. En tout cas si réellement les protagonistes de la crise sont là pour le développement du football malien comme ils le disent tous, on ne voit pas qu’est-ce qui les empêche de se retrouver pour mettre fin à leurs différends. Simon ils donneront raison à leurs détracteurs qui ont toujours déclaré que ces deux camps en conflit sont là pour assouvir leurs propres intérêts et non celui du football malien. « Je demande au président IBK de mettre à coté ces deux camps s’ils refusent de s’entendre et amener des personnes neutres qui n’ont pris pour cause à ces deux parties en conflit. Le président de la république doit suivre le cas de la Guinée Conakry » confie un observateur sportif.
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