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Affrontements meurtriers à Gao: Ce qu’en pense l’honorable Yaya Sangaré
Publié le mardi 19 juillet 2016  |  Mali-Flash




Suite aux affrontements meurtriers survenus à Gao, à la marche de protestation contre les autorités intérimaires qui a dégénéré et a occasionné trois (03) morts et des blessés tant du côté des manifestants que des forces de l’ordre, le député élu à Yanfolila, l’Honorable Yaya Sangaré, a réagi sur sa page facebook. Dans cette publication, l’ex-Coordinateur du Réseau des Radios Jamana accuse les ministres Hamadoun Konaté et Mohamed Ag Erlaf. Lisez plutôt son analyse !
«L'installation des autorités intérimaires fait ses premières victimes : Hamadoun Konaté et Mohamed Ag Erlaf responsables.
Les images qui nous parviennent de Gao sont dramatiques et révoltantes. Des jeunes maliens sanguinolents, atteints par balles lors d'une manifestation pacifique dans leur propre pays. Des jeunes, qui, il y a peu, ont tenu en échec les terroristes et les rebelles qui partagent allègrement nos plats délicieux dans nos salons somptueux de Bamako. Ah oui, en toute impunité. Et au nom de la paix et de la réconciliation nationale. Ils sont les seuls autorisés à contester le gouvernement et les autres sont considérés comme des moutons de panurge. Ces autres, la majorité de Maliens, sont livrés....
Certains responsables maliens ne finiront jamais d’étonner et de surprendre, tant leurs intérêts personnels ont pris le dessus sur leur conviction et la défense des aspirations profondément légitimes du peuple malien. Messieurs Hamadoun Konaté, ministre de la Solidarité et de l'Action humanitaire et Mohamed Ag Erlaf, ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l'Etat, doivent avoir et ont sur leur conscience (s'ils en ont vraiment) les morts occasionnés à Gao, suite à la marche contre l'installation des autorités intérimaires. Ces deux membres du gouvernement ont tordu le cou aux lois de la République pour faire plaisir à des caprices d'hommes et de femmes insatiables en tirant profit de leur position auprès du président de la République.
Ces deux personnalités ont créé la confusion au sein du gouvernement à propos des autorités intérimaires comme s’ils avaient un agenda caché. Il faut le dire net, la loi qui a été votée par les députés à l'Assemblée nationale est en train d'être violée et vidée de toute sa substance par ces deux ministres. Voilà des individus au-dessus des lois de la République, sinon de la République, qui travaillent exclusivement pour la communauté internationale au détriment des Maliens. Parce qu'ils se sentent intouchables. Si l'un est connu pour ses accointances avec le monde des Ong internationales, l'autre est le principal bailleur des rébellions maliennes. Le temps a toujours eu raison des individus mortels.
La loi sur les autorités intérimaires, telle que votée à l'Assemblée nationale, ne doit aucunement s'appliquer à Gao, si l'on s'en tient à son esprit, même à la lettre. Aucun choix arbitraire ne doit remplacer le choix souverain du peuple sorti des urnes. Aucun dysfonctionnement n'a été constaté dans le conseil communal de Gao de nature à mettre en cause sa légitimité ou sa légalité. Et mieux, une loi a été votée à l'Assemblée nationale pour proroger le mandat de tous les conseils communaux jusqu'à l'installation de nouveaux, à la suite d'élections libres, crédibles et transparentes. Je dois aussi, à la vérité, témoigner que le ministre de l'Administration territoriale, Abdoulaye I. MAIGA, était très réservé par rapport à cette loi. Il est resté digne, même mis en minorité au sein du gouvernement, à travers des jeux troubles dont sont passés maîtres ces deux "collègues". Malheureusement, les faits sont en train de lui donner raison. Les populations doivent exiger des comptes de Mohamed Ag Erlaf et d'Hamadoun Konaté. Konaté a trahi le Mali en élaborant une convention qui contrevient aux dispositions de la loi et Ag Erlaf a trahi le peuple malien, comme à son habitude, en cachant la vérité aux élus du peuple, à travers son décret inique qui avalisait la partition de notre pays...».

NB : les titres et le chapeau sont de la Rédaction.
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