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Le premier vice-président du CNJ, Souleymane Satigui Sidibé sur la marche de Gao : «Il est clair que la marche était piégée»
Publié le mercredi 20 juillet 2016  |  Le Matin
Marche
© aBamako.com par A S
Marche de soutien et de solidarité à la population de Gao
Une Marche de soutien et de solidarité à la population de Gao a eu lieu à Bamako le Jeudi 14 Juillet à Bamako




Juste après la marche du jeudi 14 juillet 2016 à Bamako, en soutien à la jeunesse de Gao, le Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) a dénoncé les manifestations politiques au sein de la marche des jeunes de Gao qui s’est achevée par un bain de sang. Une accusation faite par la voix de son premier vice-président, Souleymane Satigui Sidibé.

Le 1er vice-président du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali) Souleymane Satigui Sidibé a, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’organisation, estimé que la marche des jeunes patrouilleurs de Gao était infiltrée. Il a précisé que le président du Conseil régional avait même exhorté les organisateurs à la vigilance a défaut de reporter la marche.



Ce qui prouve l’opposition du CNJ à la marche car il estimait que derrière celle-ci se cachent des manifestations politiques. Le CNJ justifie cela par une forte représentation de la diaspora de la région de Gao. Sans compter que, a précisé M. Sidibé, des manifestants réclamaient la création de l’Etat Songhoye.

A propos des autorités intérimaires, le 1er vice-président dira que leur inquiétude est de ne pas donner la gouvernance des régions à des inconnus de population. «Le gouvernement doit comprendre la sensibilité des questions ethniques», a-t-il martelé.

Le CNJ condamne et exprime toute la nécessité de prendre en compte le cas des jeunes résistants tout en les appelant à faire preuve de responsabilité.

De toutes les façons, cette marche est légitime compte tenu de la situation de ces jeunes, qui assuraient la sécurité de la ville pendant qu’elle a été abandonnée par les forces de sécurité du Mali. Des jeunes qui se sont procuré des armes avec la fuite des groupes armés et qui les ont rendues à l’Etat, au nom de la nation.

Ces jeunes qui, aujourd’hui réclament les armes qu’ils ont rendues, juste pour être cantonné et à qui ont fait croire qu’ils ne sont pas concernés par le cantonnement, la réinsertion.

Donc plusieurs cas d’injustice existaient. La question des autorités intérimaires n’est seulement que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase !

Oumar Alpha
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