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Gouvernance IBK : De mal en pis
Publié le mercredi 20 juillet 2016  |  Le Reporter
Lancement
© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Le seul mot qui résume la gouvernance IBK demeure : la déception. Les problèmes du Mali en général et des particularités du moment dépassent largement la compétence de notre président. Nul doute, c'est à œuvre que l'on reconnaît l'artiste.
Comment est-ce possible qu'IBK puisse reconduire le Premier ministre Modibo Keita en dépit des affaires de logements sociaux attribués à sa famille ? Comment le Premier ministre, en qualité d'homme tout simplement, est-il capable de regarder droit dans les yeux chaque matin ses collaborateurs ?
Décidément, la honte et l'honneur ne font plus partie du patrimoine de beaucoup d'entre nous. Hélas. Ce qui aurait pu tuer en son temps un valet est aujourd'hui source de fierté.
Pitié. Comment IBK peut-il nommer ministres des individus qui ont intégré la fonction publique en toute indignité par des moyens détournés ? Qui va respecter ces individus ? Quel impact négatif sur le patriotisme ? Quels crédits ont des personnages du type Amadou Koita, Ag Ibrahim ou Mme Keita Aida M'Bow ? IBK, ce chef sans souci, pense qu'il suffit de mettre 14 ans en faculté pour décrocher un DEA et quel DEA pour se rêver Einstein. Non IBK, vous faites mal au Mali.
La justice
Mamadou I. Konaté doit comprendre que pour gérer le département de la justice, les viles rhétoriques ne suffisent pas. Nos braves magistrats ont déjà déposé un préavis de grève. Ah oui, en France, les magistrats n'ont pas droit de faire grève, mais ont la liberté syndicale. Mais, au Mali, nos braves juges «indépendants de tout sauf de l'argent sale», aux dires de quelqu'un, ont droit de faire grève. Nous sommes en avance sur la France. Pitoyable.

Notre justice doit se réformer à travers le concours de la magistrature. Ce concours ne doit plus impliquer les magistrats, il faut en confier l'organisation à l’ENA et y supprimer l'oral. Des magistrats doivent en masse être mis à la retraite sans possibilité de reversement dans d’autres domaines juridiques.
Une chose est claire, le Mali, notre nation, est sur une pente dangereuse. La personne d'IBK est pour nous, au sens propre comme au figuré, sans importance. C'est le Mali qui nous importe.
Celui qui est incapable de déclarer publiquement ses biens n'a aucune probité à faire démarrer le Mali. IBK est juste pour notre pays un père démolisseur. Si nous restons dormir sans rien dire, le réveil sera chaotique.

Boubacar SOW
boubacarsow@hotmail.fr
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