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CAMES: 1363 nouveaux enseignements et chercheurs promus
Publié le jeudi 21 juillet 2016  |  L’Essor
Cérémonie
© aBamako.com par MC & DF
Cérémonie de clôture de la 33e session ordinaire du Conseil des ministres du CAMES
Dakar, le 06 mai 2016 - La 33e session ordinaire du conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l`enseignement supérieur (Cames) a été clôturée, vendredi, à Dakar. Plusieurs personnalités ont été distinguées aux différents grades de l`Ordre des Palmes Académiques du Cames.




La 38è session des comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) s’est réunie du 11 au 19 juillet au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Sur les 1500 dossiers de candidatures présentés pour l’inscription sur les différentes listes d’aptitude du CAMES, 1363 maitres de conférences, de recherches, assistants, chargés de recherches, professeurs titulaires et directeurs de recherche soit 90% ont au total grossi le lot des différentes Institutions d’enseignement et de recherche.

Les lettres et sciences humaines, les mathématiques et physiques chimie, les sciences naturelles et agronomie, la médecine, les sciences et techniques des activités physiques et sportives, les sciences économiques et de gestion, les sciences juridiques et politiques et les sciences et techniques de l’ingénieur sont les domaines dans lesquels les enseignants et les chercheurs se sont inscrits. Ces nouveaux promus ont augmenté le nombre d’enseignants et de chercheurs des Institutions d’enseignement supérieur qui ont cruellement besoin de personnel hautement qualifié afin de conduire à bien leurs missions d’encadrement et de formation au service de la société.

Ces résultats ainsi que les principales conclusions sorties des travaux de la 38è session des CCI du CAMES ont été présentés lors de la cérémonie de clôture déroulée, le mardi 19 juillet au CICB, sous la co-présidence de Mme le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Assétou Founè Samaké Migan et son collègue de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall. Y Etaient également présents : le président du Comité consultatif général (CCG), du secrétaire général du CAMES respectivement, Habibou Abarchi et Bertrand MBatchi, des recteurs d’Universités, des directeurs grandes écoles et Instituts et formation d’enseignement supérieur et ainsi que plusieurs enseignants et chercheurs.

Dans son intervention, le secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur a indiqué l’espace du CAMES s’est désormais enrichi avec des enseignants chercheurs de qualité, qualifiés aux différents grades des listes d’aptitudes. Ces promus, s’est rejoui Bertrand MBatchi, constituent un atout indéniable pour nos pays et au plan international. Selon lui, le capital humain est et demeure la meilleure richesse, l’investissement de choix pour qu’il demeure le point de départ de tout développement, de toute croissance intégrée, harmonieuse et durable.

B. Mbatchi a ensuite annoncé l’élaboration et la promotion du code d’éthique et de déontologie visant à encadrer l’expertise des acteurs et des partenaires du CAMES. Ce code devra participer à la protection de la propriété intellectuelle, au renforcement de la transparence et à la préservation de l’intégrité de la marque CAMES. D’où, a souligné, le secrétaire général du CAMES, l’ambition portée par l’axe 1 du Plan stratégique de développement du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES-PSDC).

Il a aussi rappelé que le PSDC du CAMES constitue depuis 2015 et pour une durée de 5 ans, un référentiel d’action des universités et centres de recherche aux fins de mieux se mettre au service du développement. Le Plan stratégique de développement du CAMES préconise aussi un renforcement de la pratique de la recherche en encourageant la promotion de nouveaux programmes thématiques de recherche capables de mobiliser les promus du CAMES. Le PSDC envisage également un renforcement de la pratique de la recherche en réseaux fonctionnels multi-pays à même de produire, d’innover et d’apporter une réponse synergique aux problèmes qui se posent avec acquitté dans son espace ou ailleurs a-t-il précisé.

Avec un tel dispositif, le CAMES entend encourager une recherche qui dépasse le simple cadre de son référentiel d’évaluation et prend en compte la dimension service que la recherche doit apporter à la société pour améliorer ses conditions de vies, a conclu Bertrand MBatchi. Relevant qu’il y a eu des candidats non inscrits sur les listes sollicitées, le président du CCI du CAMES, Habibou Abarchi a noté, de son côté, que plusieurs raisons expliquent cet état de fait : dossiers non revenus d’instruction ou irrecevables, insuffisance quantitative et qualitative de production scientifique. M. Abarchi s’est fant le porte-voit du Mali qui « félicite le CAMES d’avoir organisé sa 38è session des CCI qui a connu des records en termes de pays participants et de dossiers de candidatures reçus. Je renouvelle mes remerciements aux responsables du CAMES pour la confiance placée au Mali pour l’organisation de cette session. Les résultats auxquels vous êtes parvenus sont encourageants ».
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