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Le président de l’ADEPM, Aboubacar S. Fomba, à propos de la situation sécuritaire au Mali: « On doit mettre fin à l’accord de défense signé avec la France, il n’a produit aucun effet depuis sa signature » « Le chaos règne toujours sur la partie septentrionale de notre pays et les bandits du MNLA continuent à dicter leur loi »
Publié le jeudi 21 juillet 2016  |  Le Pays
La
© aBamako.com par mouhamar
La signature de l`accord de coopération et de défense entre la France et le Mali
Bamako, le 16 juillet 2014 au MDAC.Ba N’Dao, ministre malien de la Défense et des Anciens combattants et Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense ont signé le nouvel accord de coopération et de défense entre les deux pays.




« On doit mettre fin à l’accord de défense signé avec la France, il n’a produit aucun effet depuis sa signature » « Le chaos règne toujours sur la partie septentrionale de notre pays et les bandits du MNLA continuent à dicter leur loi »
Au cours de sa traditionnelle rencontre mensuelle des cadres de l’Alliance démocratique du peuple malien (ADEPM) tenue, mardi 19 juillet, le président de cette formation politique de la majorité présidentielle, Dr Aboubacar Sidiki Fomba, s’est prononcé sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire de notre pays en invitant au passage à mettre fin à l’accord de défense signé avec la France. Car, dit-il, depuis sa signature cet accord n’a produit aucun effet.
Selon le président de l’ADEPM, la suspension des activités de l'ADP-Maliba est compréhensible et juste. Elle dénote « d'un manque de considération totale du régime envers les partis politiques de la majorité ». Avant de féliciter les cadres de l’ADP-Maliba pour leur courage politique de suspendre leur participation aux activités de la majorité au pouvoir. Il ajoutera que plusieurs autres partis sont prêts à emboîter le pas à l’ADP-Maliba. Car, dit-il, cette situation est consécutive à l'inertie et à la mauvaise organisation de la majorité présidentielle ainsi que le manque de soutien et de considération du président à l'égard des partis de la majorité présidentielle. « Nous avons l'impression que la majorité présidentielle n'existe que de nom », a-t-il martelé.
Par rapport aux sanglants événements de Gao, il a déploré la répression des jeunes de la Cité des Askias par les forces de sécurité. « Les jeunes sont dans leur rôle en tant que citoyens. Surtout que le décret d'application des autorités intérimaires prête à beaucoup de confusions. C'est le gouvernement qui devait nommer les présidents de ces nouvelles autorités et non par consensus », a-t-il laissé entendre.
Sur la question du remaniement ministériel, il est formel : « Je déplore la reconduction de Modibo Kéïta à la tête du gouvernement. Son maintien ne donne aucune visibilité à l’action gouvernementale. IBK doit respecter le fait politique et majoritaire. Car, le RPM est le premier parti responsable du bilan du président de la République. Ainsi, le poste de Premier ministre revient de droit au parti des tisserands pour la restauration de la démocratie ».
Concernant le renforcement du mandat de la MINUSMA, Dr Aboubacar Sidiki Fomba dira que l'ADEPM est au regret de constater que la mission onusienne accorde plus d'importance à la vie de ses éléments qu’à celle de la population civile malienne. Ce nouveau mandat laisse la sécurité des Maliens entre les mains des forces armées maliennes.
À le croire, les éléments de la MINUSMA ne sont présents au Mali que pour s'enrichir et non pour mourir pour une cause noble.
De son avis, on doit mettre fin au mandat de la mission onusienne immédiatement. Il a également invité les plus hautes autorités à mettre fin à l’accord de défense signé avec la France.
Selon lui, depuis sa signature, cet accord n’a produit aucun effet. « Les populations civiles continuent de tomber sous les balles des barbares. Le chaos règne toujours sur la partie septentrionale de notre pays. Les bandits du MNLA continuent à dicter leur loi dans cette partie du Mali », a-t-il déploré.
Pour finir, le président de l’ADEPM a appelé à la tenue d’une assise nationale pour évaluer la mise en œuvre de l'accord du 20 juin afin de dégager des pistes de solutions pour le retour définitif de la paix.

Mama PAGA
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