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L’attente des familles de victimes, 2 ans après le crash d’un avion d’Air Algérie au Mali
Publié le dimanche 24 juillet 2016  |  francebleu.fr
Crash
© AFP par CHARLES LOMODONG
Crash au Soudan du Sud




"Nous attendons tout simplement la vérité" confie Léa Joly, la fille d'un couple d'habitants des Vosges, morts le 24 juillet 2014 dans le crash de l'avion d'Air Algérie au Mali. Pour l'association de victimes dont elle fait partie, "le combat continue pour comprendre les causes de l'accident".

La famille d'André Joly et Yutta Zöller, le couple de Vosgiens victime du crash de l'avion d'Air Algérie au Mali le 24 juillet 2014, s'est recueillie ce samedi 23 juillet à Enghien-les-Bains dans le Val d'Oise avec d'autres membres de l'association de victimes. Ce dimanche 24 juillet, d'autres familles sont en Afrique au Burkina Faso pour honorer la mémoire des 116 morts de l'accident d'avion.

Le combat continue

André Joly et Yutta Zöller habitaient Raon-aux-Bois, ils faisaient des allers-retours au Mali pour une action humanitaire. Deux ans, après le crash, Léa Joly, la fille du couple, membre de l'association de victimes AH5017-Ensemble confie que "Le combat continue". La jeune femme ajoute "nous attendons aujourd'hui tout simplement la vérité, nous avons besoin de comprendre pour nous reconstruire".

Seulement des pistes sur les causes de l'accident

Léa Joly indique avoir rencontré récemment le nouveau juge d'instruction en charge de l'enquête, mais selon elle, il n'a évoqué que des pistes pour l'instant pour expliquer les causes de l'accident. Pour la jeune vosgienne le temps parait toujours trop long, "on aurait voulu savoir tout de suite pourquoi nos proches sont morts. On a appris malgré nous, on n'a pas le choix à être patients, on sait que l'on va devoir attendre plusieurs mois, voire plusieurs années pour connaître la vérité". Léa Joly apparait combative avec l'association, mobilisée pour connaître la vérité et également pour faire rapatrier au Burkina Faso les restes des corps des victimes non identifiées. "Ils ont été enterrés au Mali sans que les familles en soient informées", ajoute Léa Joly." Les familles ont besoin d'un lieu où se recueillir".
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