Mali: L’heure est-elle déjà au retrait? #aBamako

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Mali: L’heure est-elle déjà au retrait?

Publié le jeudi 7 fevrier 2013 | 20minutes.fr

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Visite du Président de la République par intérim Dioncounda Traore aux troupes françaises
Bamako Senou. 16/01/2013. Le président de la République rend visite aux troupes françaises en compagnie de l’Ambassadeur de France au Mali Christian Rouyer

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MONDE - Les autorités font savoir que le nombre de soldats au Mali pourrait diminuer dès mars...

Est-ce l’ébauche d’un calendrier de retrait du Mali? Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué mercredi «qu’à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer». La porte-parole du gouvernement a confirmé l’information, «si les choses se passent bien». Une formulation floue. «Cela signifie qu’il faut que la mission africaine de soutien [Misma] soit en mesure de stabiliser le pays et qu’un processus démocratique soit mis en place», précise une source sécuritaire. Ce qui n’adviendra pas avant la fin du premier semestre 2013. L’état-major ne travaillerait pas pour l’heure sur un retrait. «C’est anticipé. Les questions du moment, c’est notamment»Comment sécurise-t-on la boucle du Niger», glisse une source autorisée.

«On est encore là pour longtemps»

«Les Français ne sont pas une force d’appoint comme en Afghanistan, mais la force principale. Donc responsables de l’aboutissement de l’opération, décrypte le général Vincent Desportes, prof à Sciences-Po. La France ne pourra partir que si les conditions de relais à la Misma sont bonnes.» Cela passe, selon bon nombre d’observateurs, par la transformation de la Misma en mission de maintien de la paix sous autorité de l’ONU, ce qui lui assurerait un financement et des règles d’engagement strictes. «Passer sous casque bleu, ça prend du temps», met en garde le général Desportes. Mais, selon lui, les autorités ont raison d’évoquer le mois de mars pour «mettre la pression sur la Misma et l’ONU».

«Ça va plutôt décourager les forces africaines», rétorque-t-on du côté des autorités militaires. Alléger le dispositif en mars «me paraît crédible», complète l’expert militaire Pierre Servent. Car 4.000 hommes, ça fait beaucoup. Mais les forces spéciales resteront pour mettre la (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

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