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Cherté de la vie au Mali : L’AIPAAM tire à boulets rouges sur les Douanes
Publié le jeudi 28 juillet 2016  |  L’Agora




L’Association des importateurs des produits agro-alimentaires au Mali (AIPAAM) était face à la presse pour exprimer ses inquiétudes par rapport à la problématique d’importation et la cherté des produits de consommation directe comme la pomme de terre, l’oignon ainsi que les fruits et les légumes. C’était le 23 juillet dernier à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali(CCIM).
C’est dans une salle de conférence archicomble la CCCIM que le secrétaire Général de l’AIPAM, M. Boulaye Ballo a regroupé les journalistes pour attirer leur attention sur les difficultés que traversent les importateurs des produits agro-alimentaires. Il avait à ses côtés, la vice-présidente Mme Lah Kadidiatou Lah et d’autres membres du Bureau.
Le secrétaire général de l’AIPAAM, Broulaye Ballo atout d’abord tenu à recadrer l’événement. Il a en effet expliqué aux journalistes que cette conférence de presse avait pour objectif d’informer les plus autorités du Mali, ainsi que l’opinion publique nationale et internationale par rapport à certains problèmes liés à l’importation et à la cherté des produits de consommation directe. C’est à dire les légumes et les fruits.
Il a ajouté ensuite que ces problèmes concernaient notamment le droit de douanes. Selon le conférencier, ce doit ne cesse de prendre de l’ascenseur au fil des années.
Ce qui explique selon le conférencier, M. Ballo la cherté des produits fortement consommé par les Maliens. « Nous sommes dans cette boîte, il y’a très longtemps.
C’est pendant la rupture de la production des pommes de terre et oignons du Mali (Sikasso) que nous importons les produits de l’extérieur », a-t-il justifié.
Concernant les taxes douanières, M. Ballo a fait un rapport comparatif de 1997 à nos jours. A l’en croire, de 1997 vers 2006 avec 15 tonnes ou 20 tonnes, la valeur était estimée à 20f/Kg soit un droit de douanes de 200.000FCFA.
De 2006 à 2012 toujours avec la pression fiscale de 44,88%, la valeur était de 80f/Kg et le droit s’élevait à 1062720 avec 30 tonnes et 2125440F pour 60 tonnes.
De 2013 à 2014, la valeur était à 130 F/Kg dont le droit s’élevait à 2417220 F pour 30 tonnes et 4834440 F pour 60 tonnes.
A la date d’aujourd’hui, la valeur est de 200 F/Kg soit 3.723.800 pour 30 tonnes et 7447600 F pour 60 tonnes avec la pression fiscale de la CEDEAO 61,98%, tout cela sans les frais de port et de transport avec des sacs perdus ou gâtés ,a alerté le Secrétaire Général de l’Association.
Poursuit-il « avec les normes européennes les TCS sont entre 28 tonnes et 29 tonnes, nous n’atteignons pas souvent la décision de la Douane entre 30 et 60 tonnes que nous régularisons obligatoirement. Or d’autres pays de la CDEAO, n’atteignent pas ces montants, la différence est très grande », a-t-il déclaré.
De son côté la vice-présidente de l’AIPAAM, Mme Lah Kadidiatou Lah, a surtout insisté sur la cherté de vie dans notre pays. Elle a déploré la souffrance des femmes dans cette situation dont la cause selon elle n’est rien d’autre que la Douane.
Les intervenants ont lancé un message au président de la République SEM IBK et à son Premier Ministre M. Modibo Keita d’intervenir pour arrêter la souffrance des Maliens.
Mountaga DIAKITE
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